Les trois visages de la sécheresse : météorologique, des sols et hydrologique

Il existe trois types de sécheresse : la météorologique, celle des sols et l'hydrologique. La sécheresse météorologique est celle qui nous parle le plus. C’est lorsque sur une période de plusieurs mois il n’a pas -ou peu- plu. Situation qu'a connue la France métropolitaine entre février et début avril. Au niveau national, le déficit de pluie en février était de 27%, en mars de 19% selon Météo-France. Le pire étant pour le département des Ardennes qui a enregistré un déficit pluviométrique de 50% en février, 81% en mars !

La sécheresse des sols est celle qui touche la  surface de la terre, sur une profondeur de un à deux mètres. Elle est appelée aussi sécheresse édaphique ou sécheresse agricole. Agricole car elle a surtout un impact sur les cultures qui n’ont pas assez d’eau à leur disposition pour se développer. Une sécheresse qui impacte également la production animale car ils n'ont pas assez de nourriture. 

La sécheresse des sols est évidemment provoquée par la sécheresse météorologique mais cette dernière n’est pas la seule responsable. D'autres facteurs interviennent : le vent qui assèche la terre, et la chaleur qui accentue l'évaporation de l'eau présente dans le sol et les plantes.

La troisième sécheresse est la sécheresse hydrologique. Elle concerne les nappes phréatiques, les eaux des rivières, des lacs, des fleuves, ainsi que celles présentes dans les barrages. Le manque de pluie et la chaleur en sont responsables. Mais elle peut être accentuée par une mauvaise santé du sol ou des interventions d’origine humaine comme trop de prélèvements. La sécheresse hydrologique est celle qui entraîne les restrictions d’eau décidées par les autorités.

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