2.900 athlètes face à un adversaire implacable : le soleil. Dans la baie des Anges, ce dimanche 30 juin, la chaleur est infernale : 34 degrés sur la ligne d'arrivée de l'Ironman. Mais face à la menace d'annulation de la préfecture, les organisateurs ont préféré raboter les épreuves, compte tenu de la canicule, mais également d'un pic de pollution à l'ozone.
Si la distance de nage reste inchangée, 30 km ont été supprimés à vélo. Le marathon final, lui, perd une dizaine de kilomètres. Mais pour survivre à la fournaise, les conseils des secouristes sont clairs : "Beaucoup d'hydratation, et penser à s'alimenter un petit peu sur les ravitaillements", détaille Xavier Maurice, le responsable des secours sur la promenade des Anglais.
Pour ce faire, les points d'eau et de ravitaillement ont été renforcés. "Sur la promenade des Anglais, il y a des douches, des postes de ravitaillement tous les 1,5 km", explique Yves Cordier, directeur de l'Ironman France.
Au-dessus des 30 degrés, le risque d'accident cardio-vasculaire augmente pendant l'effort et les douches installées sur le parcours sont autant d'oasis de plaisir pour les athlètes. Mais malgré ce dispositif, certains n'ont pas supporté ces conditions extrêmes, même au plus haut niveau.
La victoire revient au Sud-Africain James Cunnama, qui remporte l'épreuve en 7 heures et 16 minutes. Aujourd'hui plus que jamais, ces athlètes ont mérité leur statut d'hommes de fer.
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