Une vidéo de policiers agressés, publiée par le Syndicat Indépendant des Commissaires de Police (SICP), a suscité colère et indignation chez de nombreux internautes et représentants politiques. Dans une séquence de 20 secondes mise en ligne, on entend deux individus crier "tuez-les" lors de la confrontation avec les forces de l'ordre. Le SICP décrit un "guet-apens".
La ville de Poissy, théâtre des événements, a clarifié le déroulé des faits dans un communiqué publié ce lundi 15 février. Le samedi 13 février, "suite à (sic) un appel au 17 signalant un regroupement (...), un équipage de la Police nationale a été pris à partie par un groupe de jeunes". Le communiqué fait état de "tirs de mortiers" lancés par le groupe, un dispositif de feux d'artifice qui peut engendrer blessures et brûlures. Des tirs auxquels la police "a répliqué par un tir de gaz lacrymogène".
Contacté par RTL.fr, le SICP confirme qu'aucune blessure, ni dégât matériel, n'était à déplorer à la suite de cet incident. Après l'arrivée de renforts, les individus se sont repliés. Il n'y aura pas de dépôt de plainte.
Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du SICP, note cependant que de telles situations ont "fréquemment" lieu et résultent "souvent en des blessures" côté policiers. "On est étonné de l'emballement, explique-t-il à RTL.fr, des attaques comme cela, ce n'est pas nouveau et ça arrive régulièrement. On veut montrer le quotidien des policiers émaillés de difficultés telles que celles vues sur les vidéos".
Le SICP, mais également plusieurs élus principalement issus de la droite dont le maire de Poissy Karl Olive (LR), se sont saisis de cette séquence pour illustrer leur opposition à une piste évoquée par la Défenseure des droits, Claire Hédon, dans un entretien avec FranceInfo publié le 12 février.
"Est-ce qu'on ne peut pas expérimenter l'arrêt du contrôle d'identité" avec "des zones sans contrôle d'identité", se demandait-elle alors. Une idée "hallucinante", "et qui montre "une méconnaissance du travail des policiers", selon Matthieu Valet, qui estime que la Défenseure des droits "envisage que la loi ne soit pas appliquée de la même façon sur l'ensemble du territoire".
Selon lui, une telle mesure risquerait d'entraîner un "sentiment d'impunité plus fort". À ce stade cependant, il ne s'agit pas d'une mesure mise en œuvre ou même expérimentée, mais simplement d'une déclaration de Claire Hédon.
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