Le différend tenace qui oppose l'écrivain à son frère, Alexandre Moix, connaît un nouveau rebondissement. La cour d'appel de Paris a reconnu Yann Moix coupable de diffamation envers son frère, un jugement rendu le 13 octobre, dont l'AFP s'est procuré une copie ce mardi, qui contraint l'auteur et réalisateur français à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à son cadet. Une somme assortie de 3.000 euros au titre des frais de justice du plaignant.
Pour rappel, en novembre 2021, Yann Moix avait été relaxé en première instance pour avoir affirmé que son frère était proche de l'extrême droite. Les propos en question ont été tenus sur le plateau d'une émission de C8 en novembre 2019, dans laquelle l'ancien chroniqueur d'On n'est pas couché avait déclaré qu'Alexandre Moix était "proche de groupuscules néonazis", et "victime d'un drame psychiatrique".
La cour d'appel de Paris a finalement retenu deux phrases à caractère diffamant : "Mon frère était très, très proche de groupuscules néonazis" et "C’est lui, Alexandre Moix, qui était proche de groupes d’extrême droite". En 2019, Yann Moix s'était répandu en excuses après la diffusion de dessins antisémites et négationnistes, qu'il a reconnu avoir signés au début des années 1990.
Les deux frères sont en conflit ouvert depuis que Yann Moix s'est livré dans Orléans, son roman paru durant l'été 2019, sur les sévices que lui auraient fait subir ses parents. Un récit que conteste son frère, qui assure en revanche avoir été victime des mêmes violences de la part son aîné : "J’ai subi 20 ans durant des sévices et des humiliations d’une rare violence de sa part. Ceux-là mêmes qu’il décrit dans son roman, en les prêtant à nos parents", avait expliqué Alexandre Moix dans une lettre ouverte publiée dans Le Parisien. Une affaire familiale qui continue de défrayer la chronique.
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