C'est un livre vers lequel de nombreuses victimes de violences conjugales pourraient se tourner. Dans Tweeter ou mourir, publié ce jeudi 11 mars, Laura Rapp livre le récit de sa lente descente aux enfers, où elle a été victime d'un système judiciaire favorable aux auteurs d'actes violents vis à vis de leur conjoint(e)s. "Quand on pardonne la première gifle c'est trop tard, on est déjà sous emprise", a affirmé l'autrice.
Maltraitée et battue par son compagnon qu'elle avait rencontré en 2013 au travail, Laura Rapp y révèle les prémices de sa relation tragique : "Cela a commencé comme un conte de fée, on emménage tout de suite ensemble et au départ, on ne s'en rend pas compte, c'est l'isolement et on ne sort qu'avec lui en ne voyant plus ses amis".
"Après il y a des insultes, sous le coup de l'alcool et après il y a les bousculades avec la première gifle au bout de quatre ou cinq mois", se remémore-t-elle. Après une séparation en 2014, Laura Rapp accepte que son conjoint revienne quelques mois plus tard et elle tombe enceinte.
Après lui avoir affirmé qu'il a changé, son compagnon se montre de nouveau violent au cinquième mois de grossesse sans que Laura ne réagisse. Dans la nuit du 16 au 17 avril 2018, il tente de la tuer sous les yeux de leur fille de deux ans avant d'être placé en détention provisoire. "J'étais soulagée parce que j'étais protégée mais d'un autre côté, votre monde s'effondre parce cet homme c'est comme si c'était quelque part ma vie".
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