Un homme de 41 ans s'est présenté dimanche 26 novembre au commissariat de Dieppe (Normandie), en déclarant avoir tué ses trois filles de 4, 10 et 11 ans à son domicile d'Alfortville, en banlieue parisienne.
Un équipage de police local s'est alors rendu dans l'appartement familial. La porte, fermée à clé, est enfoncée. À l'intérieur, les policiers ont fait la macabre découverte. Selon les premiers éléments, deux des fillettes ont été tuées à l'arme blanche, a indiqué une source policière à l'AFP. Leur corps se trouvaient sous une couverture. Le corps de la troisième enfant, lui, gisait sur un canapé. L'individu a été placé en garde à vue.
Que sait-on du suspect ? L'homme n'est pas un inconnu de la justice. En avril 2021, il avait été condamné "pour violences familiales aggravées" à 18 mois de prison dont 12 avec sursis, a précisé le parquet. Il lui était notamment reproché des faits de violences par conjoint, avec usage d'une arme - un bâton - suivie d'une incapacité n'excédant pas huit jours.
Mais aussi des violences par conjoint en présence d'un mineur et des violences, sans incapacité, par ascendant sur mineur de 15 ans, a détaillé le parquet dans un communiqué. Les faits reprochés dataient de mars 2021.
"La peine avait été exécutée et depuis le 28 août, il n'était plus suivi", a expliqué le ministère public. Il avait aussi fait l'objet d'une enquête pour "viol par conjoint", "classée sans suite au motif d'une infraction insuffisamment caractérisée", a souligné le parquet.
Selon une source proche du dossier, une garde alternée était en place. Le suspect a affirmé aux policiers dieppois ne pas savoir où se trouvait la mère de ses enfants. Elle était toujours injoignable dimanche soir. D'intenses recherches sont en cours.
Le procureur de la République de Créteil Stéphane Hardouin tiendra une conférence de presse ce lundi 27 novembre en fin de matinée.
En 2021, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 64.300 victimes de violences intrafamiliales non conjugales, dont 47.900 au titre de violences physiques. Soit un nombre en hausse de 16% par rapport à 2020, avait indiqué en février dernier le ministère de l'Intérieur. Toujours selon le ministère, "80% des victimes étaient mineures au moment des faits et plus de la moitié sont des femmes (59%)".
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