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Un TGV percute deux bouteilles de gaz dans l'Ain
Un TGV a percuté deux bouteilles de gaz placées sur les voies, dimanche 17 mars, dans le département de l'Ain. Le choc n'a pas provoqué d'explosion ni fait de blessé.
L'incident n'a heureusement pas provoqué d'explosion. Un TGV a percuté deux bouteilles de gaz placées sur les voies dans le département de l'Ain, dimanche 17 mars, aux alentours de 15 heures. Le train, qui circulait entre Genève (Suisse) et Bourg-en-Bresse (01), a pu repartir après trois heures d'interruption du trafic. Le parquet antiterroriste a été avisé mais ne s'est pas saisi du dossier.
"Nous n'avons pas beaucoup d'éléments", précise le procureur de la République à Bourg-en-Bresse, Christophe Rode. "Il n'y a pas eu de revendication, il n'y avait pas de dispositif de mise à feu. Toutes les hypothèses restent ouvertes à ce stade mais il est clair que ces bouteilles n'avaient rien à faire là, sur des voies de TGV qui sont protégées par un grillage."
Une enquête a été ouverte pour des faits de "dégradation par emploi d'une substance explosive."
Un acte malveillant
D'après le quotidien Le Progrès, l'incident est survenu alors que le TGV s'approchait d'un viaduc dans une courbe, à faible vitesse (environ 80 km/h). Le conducteur, qui a aperçu un obstacle sur la voie, a actionné le freinage d'urgence mais n'a pu éviter les bouteilles de gaz. "C'est un acte forcément malveillant qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques", a déclaré au journal la colonelle Florence Guillaume, qui commande le groupement de gendarmerie de l'Ain.
"Est-ce que le choc peut suffire à entraîner une explosion ? Je ne sais pas encore", s'interroge quant à lui le procureur de la République. "Quand les gendarmes sont arrivés, une bouteille fuyait. On verra avec l'enquête à côté de quoi on est passé."
