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Tours : une grand-mère condamnée à 30 ans pour le meurtre de sa petite-fille

Pour avoir tué sa petite-fille de 6 mois, dont elle avait la garde, une femme de 56 ans a été condamnée à 30 ans de réclusion, mercredi 30 janvier.

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Crédit : PASCAL GUYOT / AFP
Eléanor Douet & AFP
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La cour d'assises d'Indre-et-Loire a condamné mercredi 30 janvier à 30 ans de réclusion Sylvie Jourdain, 56 ans, accusée d'avoir tué sa petite-fille de six mois dont elle avait la garde, en avril 2015.

Dans son verdict, la cour qui siégeait depuis lundi à Tours a reconnu une altération du discernement de l'accusée, écartant une abolition, comme l'avait évoquée un expert. Un tel choix aurait sans doute amené la cour à imaginer une irresponsabilité pénale de l'accusée. "Au débat psychiatrique s'ajoute alors un débat judiciaire" a affirmé dans sa plaidoirie Me Jacques Sieklucki, avocat des parties civiles.

Le 20 avril 2015, Manon, âgée de six mois avait été tuée à coups de couteau par sa grand-mère qui l'avait asphyxiée et assommée. Les enquêteurs avaient dénombré 32 plaies sur son corps.

J'étais pas moi (...) Manon je l'aimais

Sylvie Jourdain

Voulant "aider et responsabiliser" sa mère dépressive, Céline Picot lui avait demandé pour la première fois de venir garder son bébé dans leur appartement du nord de Tours. "J'étais pas moi (...) Manon je l'aimais" a tenté de dire la meurtrière qui a été longuement internée après les faits et continue de faire des séjours en hôpital psychiatrique.

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Deux jours de débats n'ont pas permis d'éclairer la teneur de cet acte qualifié de "rarissime" par Roland Coutanceau, expert psychiatre interrogé en vidéoconférence. Cheveux blancs, corps massif, visage fatigué, Sylvie Jourdain a nié toutes pensées et toutes violences prémonitoires avant son passage à l'acte. Aide-soignante à l'hôpital de la ville, elle souffrait d'une dépression qui ne semblait pas avoir été traitée.

Les jurés ont répondu "non" à la question d'une éventuelle irresponsabilité pénale. Mais ils ont admis une possible "altération du discernement". L'avocat général, David Arnault avait requis 22 ans de réclusion. L'avocate de la défense, Me Laëtitia Da Silva, a annoncé après le jugement que sa cliente "acceptait cette décision" et n'avait pas prévu de faire appel. Le jury, selon elle, est "resté sur la gravité des actes". 

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