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Tourcoing : une policière vise son collègue avec un taser et provoque un accident

Samedi 28 août, un véhicule de police dans lequel se trouvaient 6 policiers du commissariat de Roubaix a percuté une voiture en stationnement et pris la fuite, à Tourcoing. L'origine de l'accident s'expliquerait par le déclenchement d'un taser.

Un véhicule de police (illustration)

Crédit : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Une policière vise son collègue avec un taser et provoque un accident à Tourcoing

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Quentin Marchal & AFP

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C'est un acte qui entache l'image des forces de l'ordre. Trois policiers de Roubaix, dans le Nord, seront jugés en correctionnelle pour avoir percuté un véhicule en stationnement et pris la fuite, après qu'une policière passagère a "déclenché" son taser en direction de son collègue au volant samedi à Tourcoing, a appris l'AFP auprès du parquet, ce mardi 31 août.

Mais l'incident ne s'arrête pas là, comme le confirme RTL. Si peu après minuit à Tourcoing, "un véhicule de police dans lequel se trouvaient 6 policiers du commissariat de Roubaix, a percuté un véhicule en stationnement à Tourcoing", après que "l'un des passagers a effectivement déclenché son taser dans [la] direction" du conducteur, comme l'explique la procureure de la République de Lille Carole Étienne, "le véhicule de police a quitté les lieux sans s'arrêter". Un habitant, qui a assisté à la scène, a alerté les autorités par la suite. 

Les policiers doivent comparaître le 3 février 2022, l'une pour violences volontaires avec arme sans ITT et mise en danger de la vie d'autrui, les deux autres pour délit de fuite et complicité de délit de fuite, a indiqué la procureure.

L'avocat de la policière évoque une "bêtise"

Selon l'avocat de la policière passagère, Me Emmanuel Riglaire, qui espère la relaxe, "c'est un jeu qui a dégénéré". "Ce sont des policiers qui ont terminé leur nuit, leur service. Il n'y a pas du tout eu de dispute ou de bagarre et ils s'amusaient comme des idiots", explique-t-il.

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"La fonctionnaire que je défends a actionné son taser avec le mode le moins violent et le moins puissant possible" souligne également l'avocat. "Bien évidemment, la justice s'inquiète de son usage anormale d'une arme puisque le taser est une arme et donc elle doit comparaître pour l'usage de cette arme" ajoute-t-il en évoquant une "bêtise".

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