"La police des polices" a été saisie après la violente agression d'une jeune femme. Âgée de 24 ans, cette habitante de la ville de Blois (Loir-et-Cher) a été placée dans le coma après avoir été frappée par son ancien compagnon.
Avant cette agression, survenue le mardi 13 décembre, la jeune femme se présente au commissariat de Blois, sous les coups de 17h, pour des actes de violence et de harcèlement. Elle s'est confiée au sujet de l'enfer que lui faisait subir son ancien compagnon. Mais les forces de l'ordre ont demandé à la victime de revenir le lendemain.
La jeune femme a parlé de la violence, des menaces et du harcèlement dont elle était victime depuis plusieurs semaines. La colère de cet ancien compagnon était décuplée depuis la rupture du couple au début du mois de décembre et d'un avortement survenu il y a peu de temps. Depuis, la jeune femme tente de se protéger. Elle a changé de numéro de téléphone et a constitué un dossier pour porter plainte.
Pourquoi le commissariat de Blois a-t-il demandé à la victime de revenir le lendemain ? Est-ce par manque d'effectif ou parce que les agents n'ont pas saisi l'urgence de la situation ? L'IGPN va devoir le dire en analysant la chaîne de prise de décisions.
Deux heures plus tard, son ancien compagnon surgit devant la jeune femme. Elle tombe au sol et reçoit plusieurs coups de pied dans le visage. Si l'homme a été incarcéré, la jeune femme est toujours dans le coma. Elle souffre de lésions cérébrales majeures et son pronostic neurologique n'est pas bon.