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Strasbourg : trois ans ferme pour avoir jeté son nouveau-né par la fenêtre

En 2015, cette femme handicapée mentale avait tué son nouveau-né en le jetant par la fenêtre peu après avoir accouché dans la salle de bain. Elle a été condamnée à cinq ans de prison, dont trois ferme.

Une carte de Strasbourg (illustration)
Crédit : RTL
Eléanor Douet
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Une femme handicapée mentale a été condamnée vendredi 10 mai par la cour d'assises du Bas-Rhin à cinq de prison, dont trois ferme, pour avoir tué en 2015 son bébé en le jetant par la fenêtre peu après l'accouchement, a-t-on appris auprès de son avocate.

Les jurés, qui ont retenu l'altération du discernement, ont condamné cette femme de 30 ans pour "homicide aggravé sur mineur de 15 ans", des faits passibles de 30 ans de réclusion criminelle, a indiqué Me Florence Dole.

Ils ont également prononcé un sursis simple de deux ans et une obligation de suivi socio-judiciaire de cinq ans à l'encontre de la jeune femme qui comparaissait libre, a-t-elle ajouté. Ce verdict, "assez mesuré" selon le conseil, est largement inférieur aux réquisitions de l'avocat général qui avait requis huit ans de réclusion à l'encontre de l'accusée, salariée dans un CAT.

"Seule" face à sa grossesse

La trentenaire, "très, très limitée intellectuellement, n'a pas (eu) les mots pour expliquer les faits" et "ne se souvient pas de ce qu'il s'est passé" ce soir de févier 2015 à Strasbourg, lorsqu'elle a accouché d'un petit garçon, né viable, dans la salle de bains de ses parents, a expliqué Me Dole.

Elle était en pleine hémorragie quand les secours, alertés par une passante qui avait retrouvé le bébé inanimé, ont frappé à sa porte du troisième étage de l'immeuble. Selon Me Dole, "elle était seule" face à sa grossesse, le père de l'enfant ne voulant pas du bébé.

L'avocate a expliqué que sa cliente était également sous la pression de sa mère et de son beau-père, qui ne souhaitait pas qu'elle ait un deuxième enfant, après une première petite fille qui avait été placée. "Il n'y avait aucune partie civile dans ce dossier pour représenter l'enfant" mort, a encore souligné Me Dole. 

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