Une piste a-t-elle été découverte jeudi 20 septembre ? Lors d'une battue citoyenne organisée par des habitants de la région pour retrouver la trace de Sophie Le Tan, un tee-shirt de femme, de taille XS et de couleur noire a été retrouvé dans un arbre. La police a été avertie et a sécurisé le périmètre.
La battue s'est organisée au plan d'eau de la Ballastière à Bischheim, au nord de Strasbourg, un lieu proche du domicile du suspect. Une quinzaine de personnes s'y sont rendues pour participer aux recherches et aider la police dans son enquête.
Un suspect a été écroué et mis en examen dans la nuit de lundi à mardi 18 septembre 2018. Il s'agit de Jean-Marc Reiser, au lourd passé judiciaire. De l'ADN de la jeune femme trouvé dans des gouttes de sang a été relevé dans son appartement. Un lieu qu'est venu visiter l'étudiante le jour de son anniversaire, avant de disparaître.
Un deuxième ADN a été mis en évidence, "mais il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives sur le parcours criminel" de Jean-Marc Reiser, explique une source proche de l'enquête à l'AFP. "Il pourrait provenir d'un visiteur quelconque de l'appartement".
Le suspect de 58 ans avait posté une annonce sur Le Bon Coin pour faire visiter son appartement. C'était en fait un traquenard, selon les enquêteurs. Le numéro de portable indiqué correspond à un téléphone prépayé, acheté de manière anonyme.
Avant Sophie Le Tan, trois autres candidates étaient venues pour visiter l'appartement. Mais elles n'ont trouvé personne à chaque fois. Elles étaient accompagnées de leur copain, à la différence de l'étudiante disparue.
L'homme n'est pas inconnu des services de police, au contraire. 34 ans auparavant, en 1984, il avait déjà été suspecté de disparition. Une jeune commerciale de 23 ans n'était jamais revenue d'une visite chez lui à Strasbourg. Faute de preuves, il avait été acquitté devant la cour d'assises en 2001, quand le procureur avait réclamé 30 ans de réclusion criminelle. Quant à la jeune femme, on n'a jamais retrouvé son corps.
Dans les années 1990, il avait aussi été arrêté dans le Doubs en possession d'armes et de photos de femmes nues allongées, ou inconscientes.
Puis, en 2003, il avait été condamné à 15 ans de prison par la cour d'assises de Dijon pour viol. Il sort en 2012 puis est à nouveau condamné à 2 ans de prison pour avoir fracturé des cabinets vétérinaires. Aujourd’hui, les enquêteurs pensent qu'il a pu cambrioler les locaux médicaux pour pouvoir droguer ses victimes. Dans ce cas, son acte serait prémédité depuis 6 ans.
Lors d'une conférence de presse, la procureure a indiqué qu'il avait gardé le silence pendant sa garde à vue et chez le juge d'instruction, rapporte Les Dernières Nouvelles d'Alsace qui cite encore la procureure : "Chaque jour qui passe pose un peu plus le problème".
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