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Selfie de Benalla avec une arme : c'était un pistolet à eau, selon lui

Les juges d'instruction ont pour le moment renoncé à ordonner sa mise en examen pour "détention non autorisée d'arme".

Alexandre Benalla placé en détention provisoire

Crédit : Thibault Camus/AP/SIPA

Benjamin Hourcade & AFP

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Il dit n'avoir aucun "souvenir de ce selfie-là", ni d'avoir eu l'objet en mains. Pourtant, Alexandre Benalla affirme que l'arme en sa possession sur le selfie pris lors de la campagne d'Emmanuel Macron est bien un pistolet à eau.

Les juges d'instruction qui l'ont réentendu le 29 novembre ont renoncé à ce stade à ordonner sa mise en examen pour "détention non autorisée d'arme de catégorie B", comme ils l'envisageaient initialement, selon l'interrogatoire de l'ex-chargé de mission à l'Elysée.

Le 24 septembre, Mediapart avait publié une photo d'Alexandre Benalla, l'air détendu, semblant brandir un pistolet de type Glock à une époque où il n'était pas autorisé à porter une arme en dehors du QG d'En marche!

Plus de dix-huit mois après, Alexandre Benalla est dans le bureau de trois juges. Il évacue la polémique: "C'est simple et ridicule" (...) "un non-événement", balaie-t-il. "Oui, ça peut paraître loufoque mais c'est la réalité".

"Je ne vois pas ce qu'il y a de mal"

Alexandre Benalla

Lors de cette soirée de l'entre-deux tours de la présidentielle, l'ambiance est "festive" et le service d'ordre "en mode détente". "Le ton était à la rigolade. Un membre du service d'ordre qui avait un pistolet à eau et d'autres choses, s'est amusé avec", raconte-t-il.

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"Si ce selfie a été pris, je ne vois pas ce qu'il y a de mal", commente-t-il avant de lancer aux juges: "Cela fait un peu 'instruction paëlla', tout ce qui me concerne est rassemblé". Au lendemain de la diffusion de cette photo, une enquête avait été ouverte à Poitiers pour déterminer si Alexandre Benalla disposait à cette époque d'une autorisation de port d'arme en bonne et due forme.

Les investigations avaient ensuite été jointes à l'instruction menée à Paris depuis la révélation en juillet par Le Monde de son rôle présumé dans une interpellation musclée en marge des manifestations du 1er mai, sur la place de la Contrescarpe à Paris.

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