Ce jeudi 2 juillet, dans le scandale qui éclabousse actuellement la compagnie de sécurisation et d'intervention de Seine-Saint-Denis, quatre fonctionnaires ont été présentés à un juge. Ils ont été mis en examen pour "faux et usage de faux en écriture" et "atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique", a indiqué le Parquet de Bobigny.
Ils sont soupçonnés d'avoir fait des faux et usages de faux sur un procès-verbal d'interpellation, et d'avoir mené un contrôle d'identité et une interpellation non conformes à la légalité. Ces faits ont eu lieu le 30 mai 2019.
L’un d’entre eux a également été mis en examen pour violences volontaires en réunion, un autre pour violences volontaires en réunion et transport et détention non autorisés de stupéfiants. Un troisième a été mis en examen pour le vol d'un téléphone portable à l'occasion de l'exercice de ses fonctions et violences volontaires en réunion.
Les quatre fonctionnaires ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils ne doivent pas se rendre dans les locaux de police de Seine-Saint-Denis. Ils ne peuvent plus exercer leur fonction, ni exercer d'activité de sécurité privée. Ils ont aussi interdiction de porter et détenir une arme.
Cette compagnie était déjà au cœur d'une controverse en août 2019 quand six de ses membres avaient été placés en garde à vue, soupçonnés d'être impliqués dans l'interpellation violente d'un jeune homme de 20 ans à Saint-Ouen.
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