1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Rixes en Essonne : "Le département n'est pas accompagné par l'État", déplore François Durovray
2 min de lecture

Rixes en Essonne : "Le département n'est pas accompagné par l'État", déplore François Durovray

INVITÉ RTL - François Durovray, le Président du Conseil départemental de l’Essonne, réagit après les deux rixes ayant entraînées la mort de deux adolescents dans deux communes du département.

Un gendarme photographié de nuit à Villabé, au sud de Paris (Essonne) le 11 juillet 2020.
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Rixes en Essonne : "Le département n'est pas accompagné par l'État", déplore François Durovray
00:08:29
Julien Sellier - édité par Camille Guesdon
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Deux adolescents ont été tués en deux jours en Essonne, lors de bagarres entre bandes rivales. Lundi 22 février, une rixe a éclaté à Saint-Chéron. Six adolescents ont été placés en garde à vue. Une fille de 14 ans a été tuée d'un coup de couteau alors qu'elle tentait de s'interposer. Mardi 23 février, à Boussy-saint-Antoine, un autre adolescent est décédé lors d'une autre rixe.

Il y aurait eu 55 rixes en 2019, et 99 en 2020 dans le département de l'Essonne. C'est plus de la moitié des incidents de ce type en Ile-de-France. Selon François Durovray, Président du Conseil départemental de l’Essonne, "les deux drames qui se sont déroulés hier dans deux villes calmes du département auraient pu se dérouler n'importe où", avant d'ajouter que "ce à quoi nous assistons, c'est à une évolution de notre société qui est de plus en plus violente, avec des auteurs de plus en plus jeunes".

Un déficit de fonctionnaires publiques

Pour François Durovray, la hausse de la violence en Essonne "n'a malheureusement pas de coup d'arrêt donné par les autorités". Selon lui, la cause est un déficit de fonctionnaires publiques. À la fois d'enseignants, de policiers, de gendarmes et "surtout peut-être de greffiers de magistrats, c'est-à-dire de personnel de justice qui soient capable de sanctionner des actes dès qu'ils sont commis".

Les drames se sont déroulés dans des petites communes habituellement paisibles. Pour le Président du Conseil départemental de l’Essonne "ce n'est pas une image" de son département car "il fait bon vivre en Essonne". Le département qui connaît une forte croissance démographique "n'est pas accompagné, aujourd'hui, par l'État, dans son développement". Selon François Durovray, il y a un manque d'effectifs dans le personnel de justice et que sans sanction la première fois, "des jeunes bascules dans des violences plus en plus graves".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte