Rennes : un homme blessé par balle dans le centre-ville, son pronostic vital engagé

La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a déploré "une escalade de la violence particulièrement inquiétante" après ce nouveau fait divers dans le centre-ville sous fond de guerre de territoire entre narcotrafiquants, selon les premiers éléments.

L'écusson de la Police nationale

Crédit : AFP

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Vers 3h45, ce dimanche 6 octobre, un homme a été grièvement blessé à Rennes. Casqués, deux hommes sur un scooter ont poursuivi la victime avant de lui tirer dessus, rue Saint-Michel, dans le centre-ville, selon les images de vidéosurveillance.

Touché à l'abdomen, le blessé s'est alors réfugié dans l'arrière-cour d'un kebab situé à proximité, dont le gérant s'est chargé d'appeler les secours. Il a été transporté à l'hôpital en état d'urgence absolue. Son pronostic vital est engagé.

Sur place, trois étuis de balles de petits calibres ont été découverts. "La tentative d'assassinat cette nuit rue Saint-Michel est, selon les premiers éléments, liée à la guerre de territoire entre narcotrafiquants au Gros-Chêne", a affirmé la maire Nathalie Appéré (PS) dans un communiqué. Elle évoque "une escalade de la violence particulièrement inquiétante".

La maire veut "une présence policière renforcée sur le terrain"

Indiquant être "en lien avec le procureur et les autorités préfectorales et policières", l'édile a indiqué avoir "de nouveau demandé une présence policière renforcée sur le terrain" le temps que "le travail d'enquête donne des résultats".

Pour elle, l'"augmentation des effectifs policiers pour garantir la sécurité publique dans notre ville, en lien avec la lutte déterminée contre le narcotrafic, devra être une priorité absolue pour le nouveau préfet".

Dernièrement, Rennes a connu plusieurs épisodes de tirs, sans qu'aucun lien n'ait pour l'instant pu être établi entre ces événements. Les 23 et 30 septembre, deux fusillades ont eu lieu dans le quartier sensible de Maurepas, situé au nord de la ville, et une autre dans le quartier de Bréquigny, le 24 septembre.

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