Qui se cachait derrière le mystérieux groupe terroriste AZF ?

Le procès d'une mystérieuse affaire qui a défrayé la chronique il y a vingt ans, s'ouvre, mardi 13 février. Un homme de 76 ans et une femme de 61 ans sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris, soupçonné d'avoir été derrière le mystérieux groupe AZF, une organisation qui a fait chanter l'État en 2004 en menaçant de faire exploser des bombes sur le réseau SNCF si une rançon ne lui était pas versée.  
Les enquêteurs et ce groupe ont négocié pendant plusieurs semaines via des petites annonces dans la presse. En février 2004, une petite annonce paraît dans le journal Libération. "Mon gros loup, ne prenons pas de risques inutiles. Le plus tôt sera le mieux, donne-moi tes instructions". Signé Suzie et suivi d'un numéro de téléphone. 

C'est un commissaire de police qui a pris la plume pour répondre aux exigences d'un mystérieux groupe terroriste baptisé AZF. Une première bombe est découverte sur les rails puis une autre. Le groupe AZF exige la livraison d'une rançon par hélicoptère. Le jeu de piste commence au rythme des messages codés, jusqu'à ses derniers mots "sans rancune et à bientôt". C'est ainsi que les maîtres chanteurs disparaissent. 

Il va falloir 14 ans, jusqu'à la vengeance d'un ex-mari, pour les démasquer. Derrière AZF, il y avait donc Perrine et son ancien employeur Michel, 76 ans aujourd'hui. Le chef d'entreprise à la retraite assure qu'il n'a jamais voulu faire d'attentat, que tout cela était une mise en scène. La rançon devait servir à réaliser des prototypes de production d'énergies nouvelles, pour celui qui se définit comme inventeur humaniste.