- Accueil
- Actu
- Justice et faits divers
- Pyrénées-Atlantiques : une cinquantaine de chiens "en détresse" saisis chez un particulier
Pyrénées-Atlantiques : une cinquantaine de chiens "en détresse" saisis chez un particulier
La Fondation Brigitte Bardot a récupéré ce jeudi 6 août "des animaux, maigres, avec des problèmes de peau" à Asasp-Arros, près de Pau. Le propriétaire s'est laissé dépasser car ses chiens ne sont pas stérilisés.
Une cinquantaine de chiens "en détresse" ont été saisis ce jeudi 6 août au matin chez un particulier "débordé" à Asasp-Arros, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. C'est ce qu'a indiqué à l'AFP la Fondation Bardot.
"Sur dénonciation d'un voisin, nous sommes intervenus ce matin dès 9h00 chez un particulier qui s'est laissé dépasser car ses chiens ne sont pas stérilisés", a expliqué au téléphone Daniel Raposo, enquêteur pour la Fondation Bardot. La Fondation a récupéré "des chiens en détresse, maigres, avec des problèmes de peau, qui n'ont pas été sociabilisés mais ne sont pas agressifs".
Selon lui, les chiens qui se sont reproduits entre eux ressemblent à des chiens de berger et de race border collie, de taille moyenne. "Il y a cinq chiots, une chienne gestante et une majorité d'adultes de tous âges".
"Ils n'avaient pas de nourriture ni d'eau à disposition"
"Notre combat, c'est aussi de sensibiliser le public sur la stérilisation des chiens et des chats car la surpopulation entraîne de la souffrance animale", déplore l'enquêteur de la Fondation Bardot, relevant que, lorsque le 27 juillet, il est venu constater l'état des animaux, "ils n'avaient pas de nourriture ni d'eau à disposition".
Comme tous les animaux sont transportables, selon le vétérinaire, une grossse majorité d'entre eux rejoindra le refuge de la Fondation Bardot de la Mare-Auzou en Normandie et les autres iront dans des pensions.
Quant au propriétaire, "le vieux monsieur qui reconnaît s'être laissé dépasser par les événements, il gardera cinq chiens qui auront été stérilisés à nos frais", a dit Jessica Langlois, responsable des soins vétérinaires à la Fondation, qui n'a pas souhaité porter plainte contre lui.
Un "vieux monsieur fragile psychologiquement"
"Il y a la détresse animale mais aussi celle de l'homme. Le vieux monsieur est fragile psychologiquement et on ne veut pas le laisser sans chien", estime-t-elle, rappelant que "les gens en détresse ne doivent pas hésiter à demander de l'aide. Nous sommes là pour ça !".
