Producteur tabassé : les policiers mis en examen, "une réponse juste", dit l’avocate de Zecler
L’avocate de Michel Zecler a estimé dimanche que la mise en examen des policiers mis en cause dans le passage à tabac de son client était "une réponse juste". "Mon client est soulagé", a-t-elle indiqué.

L'enquête sur le passage à tabac de Michel Zecler s'accélère : le parquet de Paris a requis, dimanche 29 novembre, la mise en examen des quatre policiers mis en cause dans le tabassage du producteur. Il a demandé le placement en détention provisoire de trois des officiers alors que la suite des investigations a été confiée à un juge d'instruction.
L’avocate de la victime, Me Hafida El Ali, a estimé qu’il s’agissait d’une "réponse juste par rapport aux faits" qui sont reprochés aux fonctionnaires. Elle a rappelé que "toute personne" responsable de "ce type d’infraction", aurait été "susceptible d’être mise en examen" et éventuellement "placée en mandat de dépôt, en fonction de sa personnalité".
"Mon client est soulagé : il était déjà soulagé de leur placement en garde à vue, (...) et on attend la décision du juge des libertés de la détention", a-t-elle ajouté. La défense a par ailleurs estimé que "nous sommes en face de policiers qui mentent. On ne peut que croire mon client" lorsque ce dernier évoque "des injures racistes", a conclu l’avocate.
En outre, les services de la présidence de la République ont appelé directement Michel Zecler, samedi 28 novembre, afin de prendre de ses nouvelles, tout en lui rappelant que selon Emmanuel Macron, son agression représente "une honte".
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