Procès Péchier : accusé d'empoisonnements, l'ex-anesthésiste apparaît serein face aux parties civiles au premier jour de l'audience

Un accusé, plusieurs dizaines de victimes pour trois mois de procès. Ce lundi 8 septembre, à Besançon, le procès de Frédéric Péchier s'est ouvert devant la Cour d'Assises du Doubs. L'ex-anesthésiste Frédéric doit être jugé pour 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels.

En chemise bleu ciel, l'air concentré, Frédéric Péchier s'est levé et s'est dirigé lentement vers la barre pour donner ses noms, prénoms, date de naissance et l'adresse de ses parents près de Poitiers. C'est là qu'il vit depuis 2019, depuis que son contrôle judiciaire lui interdit de résider chez lui à Besançon. Pour le procès, c'est rarissime, il est libre et a donc loué un appartement proche du tribunal sur Airbnb. 

À l'audience, l'ex-anesthésiste a semblé serein dans une salle très calme, remplie de nombreuses parties civiles. La plupart portent alors des cordons rouges autour du cou pour signifier qu'elles ne souhaitent pas être interviewées par les nombreux journalistes présents sur place.

Ce lundi, en attendant la lecture du rapport, le résumé de la longue ordonnance de mise en accusation de 360 pages, la présidente a tiré au sort les jurés. La Défense en a récusé quatre, dont trois exercent des professions médicales.

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Sur RTL, au micro de Marc-Olivier Fogiel, Frédéric Péchier a affirmé, quelques heures avant l'audience, "appréhender ces trois mois et demi" de procès. Mais il a assuré avoir "des arguments forts et je n’y vais pas à reculons". Le procès est prévu jusqu'au 19 décembre devant les assises du Doubs.

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