DOCUMENT RTL - Accusé d'empoisonnements, l'anesthésiste Frédéric Péchier sort du silence avant son procès : "Il n'y a aucune preuve"

Interrogé au micro de RTL, Frédéric Péchier estime qu’il n’y a jamais eu d'empoisonnement. Son procès commence ce lundi.

Frédéric Péchier, l'ex-anesthésiste soupçonné de 30 empoisonnements

Crédit : ARNAUD FINISTRE / AFP

INEDIT - L'intégralité de l'entretien avec Frédéric Péchier, anesthésiste accusé de trente empoisonnements

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EXTRAIT - Frédéric Péchier, anesthésiste accusé de trente empoisonnements: "J'appréhende mais j'ai des arguments forts"

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L'INTÉGRALE - Docteur Péchier : anesthésies mortelles à Besançon

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À partir de ce lundi 8 septembre, Frédéric Péchier, médecin anesthésiste de la clinique Saint-Vincent et de la polyclinique de Franche-Comté, est jugé pour trente empoisonnements, dont douze mortels, dans ces deux établissements. Ces morts sont survenues entre 2008 et 2017.

Interrogé par RTL, il continue de clamer son innocence alors qu’il est accusé d’avoir empoisonné du matériel médical pour se venger de certains collègues. "Pour l'instant, on parle d'empoisonnement, mais sur les 32 cas, il n'y a aucune preuve qu’il y a eu un empoisonnement", assure-t-il.

Malgré le nombre d’alertes et de décès bien plus important que d’habitude, le médecin indique que "ça n’a pas paru bizarre à tous" les membres de l’équipe médicale, et que celle-ci "n'a rien trouvé de flagrant". Dans son réquisitoire de plus de 500 pages, l'accusation porte l'accent sur des tensions entre lui et ses collègues et évoque une possible vengeance de sa part.

Il met en avant de nouveaux EIG et arrêts cardiaques après son départ

Frédéric Péchier va même plus loin : "Mon idée derrière la tête, elle est très simple, c'est qu'il n'y a pas de cas d'empoisonnement." À noter que du potassium a été retrouvé dans certains cas.

"Des EIG (événement indésirable grave) et des arrêts cardiaques, il y en a eu encore après mon départ. Quand je suis parti en mars 2017, il y en a eu neuf autres déclarés après. Il y en a eu beaucoup pendant que j'étais là, mais il y en a eu 70 et on n'en retient que 32. Le problème, c'est la sélection qui a été faite. Qu'est-ce qu'on a fait des autres cas ? Pourquoi on ne les a pas retenus ? On ne les a pas retenus parce que dedans, il n'y avait pas Péchier", estime-t-il au micro de RTL.

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