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Cédric Jubillar lors de son procès à la cour d'assise du Tarn
Crédit : AFP
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C’est bientôt la fin d’une affaire qui fascine la France depuis cinq ans. Le verdict est attendu vendredi au procès de Cédric Jubillar. Trente ans de prison ont été requis mercredi contre l'accusé pour le meurtre présumé de son épouse Delphine. Ce jeudi 16 octobre, le dernier mot était à la défense.
Pour l'avocate de l’accusé, cette affaire est la "chronique d'un désastre judiciaire annoncé. On ne condamne pas les sales types, on condamne les coupables".
C’était ensuite au tour de Me Alexandre Martin, l’autre avocat de la défense, pour sa plaidoirie. Le conseil a commencé par rappeler à la cour ses devoirs : "Vous devez avoir l’exigence de vous écarter de vos émotions. Si humaines et pourtant dangereuses au moment de juger."
"Sans corps, ni scène de crime, il est impossible de condamner", a martelé l’avocat, reprenant tous les éléments de personnalité de Cédric Jubillar, le sale type, pour démonter son image de parfait suspect.
Il évoque aussi les faux témoins et vrais escrocs, qui témoignent d’abord dans la presse et ne peuvent donc pas avoir la moindre crédibilité au tribunal. L’enquête à charge, incomplète, se contente de désigner le mari, défend le conseil.
Pour Me Alexandre Martin, Cédric Jubillar est un homme seul et abandonné par tous, dont sa mère. Celle-ci l’avait abandonné dans son enfance et a livré un témoignage en faveur de l’accusation à la Cour.
Fixant les jurés les uns après les autres, il conclut : "Un juge qui n’est pas inquiet est un juge inquiétant. Vous devez vous inquiéter. Votre décision engage aussi Louis et Élya", les enfants de Delphine et Cédric.
"Vous pouvez anéantir un homme et faire perdre définitivement un père à deux enfants, vous ne pouvez pas condamner, au contraire, vous devez l’acquitter", termine l’avocat.
Pour autant, le témoignage de Louis a pris une place importante dans ce procès. Persuadé que son père est le meurtrier de sa mère, il ne l’appelle plus "papa", ne veut plus porter son nom et a témoigné dans une lettre des sévices moraux et physiques qu’il a subis de son père.
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