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Procès du feu d'artifice mortel de Cholet : comment expliquer l'accident du 14 Juillet 2022 ?

Le 14 juillet 2022, à Cholet, un engin pyrotechnique a atteint deux jeunes spectateurs, de 7 ans et 24 ans. Tandis que le procès du maire et de l'artificier s'ouvre lundi, RTL revient sur cette affaire.

La ville de Cholet (illustration)

Crédit : Capture d'écran YouTube

RTL N'OUBLIE PAS - Le drame du 14 juillet 2022 à Cholet

00:04:26

Lise Tavelet - édité par Enzo Leanni

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Le 14 juillet 2022, la célébration de la fête nationale a tourné au cauchemar, à Cholet. Un frère et une sœur ont trouvé la mort à la suite d’un problème avec le feu d'artifice. 

Peu avant 23 heures, une partie de la foule se rassemble au parc de Moine, qui jouxte l'endroit où vont être tirés les feux d'artifice. Sauf qu'il n'y a aucune interdiction, aucune consigne de sécurité, aucune barrière pour empêcher le public de s'approcher de trop près. Cinquante mètres séparent le public des feux d'artifice, alors que la distance réglementaire est de 150 mètres, trois fois plus. 

Une fusée défectueuse explose. Une boule de feu atteint Meggy, 24 ans, et son frère Gabriel, 7 ans, qui ne se relèvent pas. Douze autres personnes sont blessées, plusieurs ont reçu des étincelles, l’une a les jambes brûlées, les tympans perforés. 

"La fusée est partie au ras du sol. Mon neveu avait la moitié du visage arraché. Ma nièce n’aurait pas dû mourir parce qu’elle avait juste un éclat dans le ventre, mais quand elle a dû voir son frère, elle a fait un arrêt cardiaque", raconte avec émotion l’oncle des deux victimes. Il assure qu’il n’y avait "pas de sécurité", "même pas un pompier, même pas un gendarme" en marge de cet événement.

Le maire parmi les cinq prévenus du procès

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Il y a d'abord l'hypothèse d'une défaillance technique, puis de manquements à la sécurité. À qui la faute ? Ce sera au procès de le déterminer. Il se tient la semaine prochaine, du lundi 24 au vendredi 28 février, au tribunal correctionnel d'Angers. Cinq prévenus comparaissent pour homicide involontaire et blessures.

Parmi eux, le maire de la ville, Gilles Bourdouleix. Il ne sera pas présent aux audiences, pour raisons de santé. L'artificier, son employeur, la société de feux d'artifices, l'association qui a organisé l'événement et son président seront également appelés à la barre. 

Un an après le drame, en 2023, les parents de Meggy et Gabriel confiaient en exclusivité au micro de RTL leurs attentes du procès : "Qu’on sache vraiment ce qu’il s’est passé, pourquoi ça s’est passé, pourquoi il n’y a rien eu de mis en place pour l’accès, pourquoi c’était ouvert."

Ils avouent ressentir, parfois, "beaucoup de colère", notamment contre l'organisation. "Il n’y avait même pas de pompier alors que c’était la canicule dans un parc avec des arbres. Ça m’a marqué quand on est arrivé sur place parce qu’on nous a dit qu’il risquait d’y avoir des débris de feu d’artifice", explique la mère des victimes.

Le procès devra déterminer s'il y a eu des négligences en matière de sécurité, et, si oui, par qui, si le matériel était adapté et si la zone de sécurité était respectée.

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