Procès du 13-novembre : quelle tournure va prendre la dernière phase du jugement dès ce lundi 23 mai ?

Dès ce lundi 23 mai commence le début des plaidoiries des parties civiles du procès des attentats du 13-Novembre. Une dernière phase qui laissera ensuite la parole à la défense.

Le procès des attentats du 13 novembre 2015 (illustration)

Crédit : Benoit PEYRUCQ / AFP

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Le procès des attentats du 13-Novembre commence dans sa dernière phase. À partir de ce lundi 23 mai, les plaidoiries des parties civiles débutent et sont prévues pour durer jusqu'à début juin. Ce sont plus de 300 avocats qui vont représenter 2.400 personnes. Ces individus sont des rescapés ou des proches des victimes qui se sont portées parties civiles. Pour l'avocate Frédérique Giffard qui a ouvert le bal, il s'agit d'un "travail collectif dans l'intérêt des parties civiles et des victimes".

Les premières plaidoiries se tiendront donc de lundi à mercredi mais ne sont pas programmées jeudi (férié) et vendredi. Elles devront commencer par de brefs hommages individuels, prononcés par des avocats, aux victimes des attaques qui ont frappé Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015.

D'autres conseils doivent ensuite traiter de sujets transversaux comme "le détournement de la religion" ou "la musique comme instrument de la terreur" (lundi), "le Bataclan", "le Stade de France" et "les terrasses" (mardi) ou encore "le stress post-traumatique", "les addictions", "la culpabilité du survivant" (mercredi).

La suite du calendrier jusqu'au 29 juin

Certains avocats ont préféré ne pas s'associer à leurs confrères, ni renoncer à la parole. Ils s'exprimeront à titre individuel à partir du 1er juin. Les plaidoiries des parties civiles devraient durer au moins jusqu'au 7 juin. Les réquisitions des avocats généraux du Parquet national antiterroriste (Pnat) sont prévues du 8 au 10 juin avant que la parole ne soit laissée à la défense à partir du 13 juin. La Cour pourrait commencer son délibéré le 27 juin, après "le dernier mot" des accusés, pour un verdict attendu le 29 juin.

Vingt accusés, dont six jugés par défaut, comparaissent devant la Cour d'assises spéciale depuis le 8 septembre pour leur implication dans les attaques ayant fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre 2015. Douze encourent la perpétuité, parmi lesquels le seul membre en vie des commandos, Salah Abdeslam.

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