Salah Abdeslam a encore choqué lundi 20 septembre au procès du 13 novembre en justifiant à nouveau les attentats. "On peut s'entretuer, mais la porte du dialogue doit rester ouverte" a t-il dit. Face à lui, heureusement, il y a un homme qui parvient à canaliser l'accusé, c'est le président de la Cour d'assises spéciale, Jean-Louis Peries.
Il y a d'abord son accent méridional : "Ça me rassure", sourit un rescapé, puis son ton ferme et serein. Une chose est sûre, le président de la cour Jean-Louis Périès tient son audience. Salah Abdelslam ne parvient pas à faire sa loi. L'accusé se présente comme "combattant de l'État islamique", le magistrat répond du tac au tac avec humour : "J'avais noté 'intérimaire' sur ma fiche".
Salah Abdelslam s'emporte sur les victimes en Syrie, sur ses frères terroristes. Le président n'hésite pas à lui couper le micro et il menace régulièrement : "Je vais vous faire expulser monsieur Abdelslam". Comment encadrer sa parole sans braquer celui qui détient peut-être les derniers secrets des attaques ? Comment éviter une justice spectacle sans risquer que Salah Abdelslam se mure à nouveau dans le silence ?
Un exercice d'équilibriste sur lequel planche
Jean-Louis Périès depuis longtemps déjà et il sait que le plus dur est à
venir, plus d'un mois de témoignages de rescapés et de familles
endeuillées qui ne supporteront pas d'être coupées par des cris dans le
box.
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