1 min de lecture
Procès des viols de Mazan : à la barre, l'épouse d'un sapeur-pompier accusé de viol le défend malgré une vidéo accablante
Les huit derniers accusés sont auditionnés cette semaine à Avignon. Parmi eux, un sapeur-pompier accusé de viol et de détention d'images pédopornographiques. Son épouse l'a défendu coûte que coûte.
Ce procès hors norme se tiendra durant quatre mois devant la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon.
Crédit : Christophe SIMON / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Le procès des viols de Mazan entre dans sa dixième semaine à Avignon (Vaucluse), avec l'audition des huit derniers accusés. Parmi eux, un sapeur-pompier. Le quinquagénaire, qui apparaît d'ailleurs en uniforme sur la vidéo filmée par Dominique Pélicot, est accusé de viol et de détention d'images pédopornographiques. Ce mardi matin 12 novembre, c'était sa femme qui était appelée à la barre comme témoin. Elle l'a défendu, persuadée, malgré les preuves, que son mari ne peut être un violeur.
Une femme encore traumatisée par l'interpellation de son mari puis par son incarcération. Depuis la prison, il l'appelle au téléphone en panique afin d'aller récupérer des affaires dans sa caserne, "sinon je suis parti pour des années", lui glisse-t-il.
C'est un ordinateur qui contient des images pédopornographiques, des conversations Skype où le projet de viol d'une fillette de neuf ans est également évoqué par ce sapeur-pompier du Vaucluse. Pour sa femme, ce ne sont que des documents papier qu'elle doit aller chercher sur son lieu de travail, des dossiers personnels pour qu'il puisse gérer l'administratif pendant sa détention.
L'accusé est décrit comme dépressif, incapable de rester fidèle lors de ses précédentes relations conjugales, mais que sa compagne est venue défendre bec et ongles, comme d'autres compagnes, en occultant une partie de l'enquête, pour affirmer devant la cour qu'elle était convaincue qu'il n'avait pas violé Gisèle Pélicot, malgré cette vidéo édifiante présente dans le dossier.
