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Une vue de la prison de Condé-sur-Sarthe lors de sa rénovation, le 14 octobre 2025
Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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Des transferts imminents. Les premiers détenus vont bientôt arriver à la prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne, a annoncé le ministre de la Justice Gérald Darmanin, ce mardi 11 novembre au soir. Le garde des Sceaux a précisé sur TF1 qu'"une quarantaine" de détenus seraient transférés dans ce quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) d'ici la fin du mois, lequel accueillera au total "une centaine" de prisonniers.
Cette prison de haute sécurité est la deuxième du genre à entrer en service après celle de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, où sont notamment incarcérés le jihadiste Salah Abdeslam ou encore le narcotrafiquant Mohamed Amra.
Dans cette nouvelle prison de Condé-sur-Sarthe, tout est pensé pour empêcher les détenus de communiquer avec l'extérieur et continuer à organiser leur trafic. RTL a pu visiter cet établissement, encore vide, avant l'arrivée des narcotrafiquants.
Pour pénétrer dans l'une des deux prisons les plus sécurisées de France, il faut montrer patte blanche avant un passage obligatoire sous le portique de détection des masses métalliques. "Je compare souvent à un aéroport. Vous mettez vos affaires métalliques dans un plateau qui est contrôlé aux rayons X et vous, vous passez sous un portique qui permet de vérifier que vous n'êtes pas en possession d'un objet dangereux, type arme à feu ou autre", explique Vincent Vernet, le chef d'établissement à RTL.
Tous les visiteurs y passent, les familles notamment, avant de se rendre aux parloirs. Même les couches des bébés sont contrôlées, elles pourraient servir à transporter de la drogue.
Les cellules, elles, sont comme dans toutes les prisons, avec un lit et une douche, à un détail près : il fait très sombre. "Un système de barreaux dont la vocation est de prévenir les évasions, un système de caillebotis qui était de limiter la possibilité d'objets d'extérieur et un système de métal déployé pour vraiment mettre fin au fameux et trop malheureux système des yoyos", énumère Vincent Vernet.
Le chef d'établissement décrit une étanchéité voulue comme totale. Une prison sans téléphones illicites, sans drogue et sans corruption des personnels pénitentiaires. Ici, ils ont tous reçu une formation spécifique, avant l'arrivée des narcotrafiquants.
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