Erreur ou dissimulation ? Arnaud B., le policier suspecté du meurtre de sa compagne le 28 janvier dernier est toujours en fuite avec son arme de service et une trentaine de munitions. Or, selon les informations de nos confrères de France Télévisions, à la suite d'une sanction administrative, le suspect n'avait plus le droit de repartir avec son arme en dehors de ses heures de travail.
Tout policier visé par une restriction de port d'arme ou de restitution en fin de journée voit une mention ajoutée sur son dossier. Et ce, au sein d'une plateforme : Ares. Selon France télévisions, aucune de ces restrictions concernant Arnaud B. n'était inscrite. Pourtant, le suspect devait remettre son pistolet, chaque soir, à l'armurerie de son commissariat du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).
Par ailleurs, selon une source policière contactée par nos confrères, la mention aurait existé, mais aurait été supprimée par un membre de la hiérarchie du commissariat du Blanc-Mesnil. Pour faire la lumière sur ces dysfonctionnements ou éventuelles manipulations informatiques, une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), selon nos confrères. Une information confirmée par la Préfecture de police de Paris.
Toujours en fuite après le meurtre de sa compagne le 28 janvier dernier, un appel à témoin a été lancé ce jeudi contre cet Arnaud B. Si vous avez des informations, n'intervenez pas vous-même. Contactez la Préfecture de police au 0 800 00 27 08.
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