Police scientifique : comment résout-on une enquête grâce aux microtraces ?

Les affaires criminelles sont fréquemment retracées pas à pas selon la chronologie des faits, le profil des coupables ou leurs motivations. Mais ces enquêtes sont souvent résolues grâce à des techniques qui permettent de confondre les suspects. Dans l'ombre, ces experts traquent et analysent les moindres petits détails, parfois invisibles, laissés sur une scène de crime : les microtraces. Ces toutes petites empreintes de résidus de tir, de fibre vestimentaire, de poudre envoyée dans un courrier de menace ou encore des fragments de peinture après un accident fournissent de précieuses informations. 

Sandrine Lauper a 52 ans, brune, elle porte des lunettes noires rectangulaires qui lui donne un air un peu sérieux. Biologiste, elle traque sans relâche les microtraces à Écully, près de Lyon, dans le plus vieux laboratoire de police technique et scientifique de France à la renommée mondiale.

Après un accident d'une extrême violence en juillet 2015, près de Lyon, un motard de cinquante ans est décédé, mais le conducteur a pris la fuite après la collision. Grâce à son travail minutieux, elle a fait basculer une affaire, en prouvant que les fibres du blouson de la victime correspondaient à celles retrouvées sur une voiture abandonnée. Grâce à elle, la police a pu retrouver le coupable.

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Tout l'été, Immersions, accueille Les Experts du crime, une série de 10 épisodes réalisée par Delphine Welter, journaliste spécialiste des faits divers pour C Prod.