Casier vierge, enquête pour assassinat... Ce que l'on sait après la découverte du corps calciné d'un adolescent de 15 ans à Marseille

Un corps calciné a été retrouvé vendredi 28 novembre dans le 14ème arrondissement de Marseille, deux jours seulement après le meurtre par balles d'un jeune homme dans la cité phocéenne. La victime, identifiée grâce à son ADN, est un jeune de 15 ans.

Le corps découvert dans le nord de Marseille

Le corps calciné d'un homme a été découvert vendredi matin dans le quartier des Arnavaux, dans le 14ème arrondissement de Marseille, dans le nord de la cité phocéenne. À même le sol, au pied d'un immeuble, le corps a été découvert par une habitante du quartier qui promenait son chien.

Dans la soirée, la victime a pu être identifiée grâce à son ADN. Il s'agit d'un jeune Marseillais, originaire du 3ème arrondissement, qui avait fêté ses 15 ans la semaine dernière.

Un adolescent au casier judiciaire vierge

L'adolescent de 15 ans avait un casier judiciaire vierge, comme l'a indiqué le parquet de Marseille. La victime a été tuée avant d'être brûlée, a précisé le parquet. 

L'adolescent "avait été signalisé dans une affaire de menaces dans laquelle il avait été mis hors de cause", d'après la même source. Le jeune homme était apparu dans une affaire de vol l'année dernière, mais sans être poursuivi.

Une enquête ouverte pour "assassinat en bande organisée"

Une enquête a été ouverte pour "assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs", confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée, a annoncé le parquet de Marseille. "Le mode opératoire laisse penser qu'il s'agirait d'un meurtre lié au trafic de stupéfiants", a-t-on appris de même source. La présence d'une douille à proximité du corps a été évoquée par une source policière à l'AFP.

Un contexte tendu à Marseille

Cet homicide intervient alors deux jours après la mort d'un jeune de 18 ans, connu des services de police. Mercredi 26 novembre au soir, le jeune homme avait été abattu de quatre balles dans le dos près de la gare Saint-Charles, dans le centre de Marseille. 

Quelques jours auparavant, le 13 novembre, la mort de Mehdi Kessaci, 20 ans, le petit frère du militant écologiste et anti narcotrafic Amine Kessaci, a bouleversé Marseille. Plus de 6.000 personnes se sont rassemblées le 22 novembre sur les lieux du crime pour dire "stop" au narcotrafic qui gangrène la deuxième ville de France.

Selon un décompte de l'AFP, en ne tenant pas compte de ce nouvel homicide, 16 personnes ont perdu la vie dans des assassinats liés au trafic de drogue depuis le début de l'année dans les Bouches-du-Rhône.

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