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Piratage du ministère de l'Intérieur : que sait-on du hacker de 22 ans arrêté en Haute-Vienne ?

Le jeune homme, suspecté d'être l'auteur du piratage des serveurs du ministère de l'Intérieur, a été condamné pour des faits similaires en 2025.

Le suspect a été interpellé par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) en Haute-Vienne ce mercredi 17 décembre 205. (Illustration)

Crédit : FRANCK FIFE / AFP

Le journal RTL de 7h du 18 décembre 2025

00:11:34

Maxime Levy - édité par Jérémy Descours

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Un suspect très jeune. Un homme a été interpellé, ce mercredi 17 décembre 2025, et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête ouverte après le piratage des serveurs du ministère de l'Intérieur, a annoncé la procureure de Paris, Laure Beccuau.

Le mis en cause, né en 2003, a été arrêté par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) près de Limoges, en Haute-Vienne. Selon une source proche du dossier, le hacker soupçonné vivait chez sa mère au moment de son interpellation. 

Âgé de seulement 22 ans, le suspect n'est pas un novice en la matière. Le Parquet de Paris précise que le jeune homme a déjà été condamné, en 2025, pour des faits similaires de cyberattaque et de vol de données, sans donner plus de précision à ce stade de l'enquête. Dans ce dossier, il risque jusqu'à dix ans de prison. 

Un mail frauduleux envoyé à des policiers et des gendarmes

Le hacker est soupçonné d'avoir envoyé un mail frauduleux à plusieurs fonctionnaires du ministère de l'Intérieur. Certains policiers ou gendarmes ont dû cliquer au mauvais endroit permettant au suspect de prendre possession des boîtes mail, de dérober des mots de passe visibles - simplement écrits dans des courriels - avant de pénétrer sur l'application professionnelle de la police pour consulter et dérober certains fichiers.

Cette affaire a été qualifiée de "très grave" par le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, car ce genre de hacking peut avoir comme objectif de défier l'État ou bien de revendre les données dérobées. Dans ce cas, la diffusion du traitement des antécédents judiciaires et du fichier des personnes recherchées est très sensible. 

Cela pourrait, par exemple, indiquer à certains malfaiteurs qu'ils sont recherchés, leur indiquer si oui ou non ils peuvent fuir, s'ils sont sous le coup d'une enquête ou d'un mandat d'arrêt ou encore fiché S. L'Office anti-cybercriminalité (OFAC) est chargé de l'enquête.

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