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Le ministère de l'Intérieur (illustration).
Crédit : Ludovic Marin / AFP
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Une attaque informatique inédite a ciblé le ministère de l'Intérieur, pourtant réputé pour sa sécurité. Laurent Nuñez a assuré ce vendredi 12 décembre sur RTL que ses services n'avaient pas remonté "de traces de compromissions graves". L'incident a eu lieu dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 décembre.
Les protocoles de sécurité ont été activés et des consignes de vigilance ont été transmises aux 280.000 fonctionnaires du ministère. Seuls quelques-uns ont dû redémarrer leur ordinateur.
Cependant, une intrusion dans les serveurs de messagerie a bien eu lieu, une première à ce niveau. Pour l'instant, il est impossible de savoir ce qui a pu être extrait.
D'après nos informations, l'attaque a d'abord visé un service local en Charente-Maritime, qu'il s'agisse de la police ou de la gendarmerie. L'enquête est conduite par l'ANSSI, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, et l'OFAC, l'Office de la police judiciaire spécialisé dans le cyber.
Toutes les pistes sont envisagées, de l'ingérence étrangère au hacker amateur cherchant la reconnaissance pour cet exploit inédit. "Ça peut être des ingérences étrangères, ça peut être des gens qui veulent défier les pouvoirs publics et montrer qu'ils sont capables d'accéder à des systèmes, et puis ça peut être aussi de la cybercriminalité", a confié le locataire de la place Beauvau.
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