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Pau : un procès rocambolesque à cause d'un manque de moyens
Le manque d'effectif n'a pas permis de transférer un détenu à son procès au tribunal de Pau, pourtant à 500 mètres de la maison d'arrêt. L'audience a dû se tenir par visioconférence, mais s'est heurtée à des problèmes techniques.
Un manque de personnel, une visioconférence et des problèmes de son... C'est l'histoire d'un procès rocambolesque au tribunal de Pau (Pyrénées-Atlantiques) que racontent nos confrères de France Bleu Béarn. Mardi 30 octobre, un homme de 49 ans était jugé pour quatre affaires de vol, dont un avec violence.
Déjà incarcéré, personne n'était disponible pour assurer son transfèrement de la maison d'arrêt de Pau jusqu'au tribunal, faute d'effectifs suffisants disponibles ce jour-ci dans la région. Le procès s'est donc tenu par visioconférence... alors que la maison d'arrêt et le tribunal ne sont distants que de 500 mètres seulement à vol d'oiseau.
S'en est suivi un procès plutôt inattendu. Après plusieurs vaines tentatives pour établir une connexion, et l'intervention d'une technicienne, la liaison vidéo a fini par se mettre en place, malgré un problème de son. "Vous êtes à fond ? Appuyez sur la touche +", a lancé la présidente, tandis que le suspect se défendait : "Mais je suis à fond !".
Les difficultés techniques auront eu raison de cette tentative de procès 2.0. Finalement représenté par sa seule avocate, l'homme a été condamné, en son absence, à 6 mois de prison ferme.
