1 min de lecture

"On psychote un peu" : inquiétude dans le Gard après la mort de plusieurs chiens par intoxication

Après les villes de Vauvert et Aubord, trois chiens ont été empoisonnés à Beauvoisin. Avant de présenter des signes d'intoxication violents, ils auraient bu dans un même abreuvoir.

Un berger allemand de 1 an (image d'illustration)

Crédit : Aline Morcillo / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

"D'une lâcheté incroyable" : deux chiens morts empoisonnés à Beauvoisin, un troisième sous suveillance

00:01:32

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Y a-t-il un serial killer de chiens dans le Gard ? Fin août, des boulettes empoisonnées avaient tué deux chiens à Aubord, au sud de Nîmes. Il y a quelques jours, c'est à Beauvoisin, à moins de 10 kilomètres de là, que deux chiens sont morts à leur tour. Un troisième animal est encore sous surveillance. Ces trois chiens auraient bu dans un même abreuvoir installé dans les vignes avant de présenter des signes d'intoxication violents.

Au micro de RTL, Colette, 80 ans, ne décolère pas. Elle est la tante d'un des trois propriétaires de chiens empoisonnés après avoir bu dans un abreuvoir. "C'est d'une lâcheté incroyable d'avoir fait des trucs comme ça. Je pense que ce sont des détraqués qui sont inconscients du mal qu'ils peuvent faire. Les animaux, tu les as, tu t'y attaches... C'est pas pour que le premier con venu y mette du poison. Il peut y avoir des enfants, des adultes. Mais bon, la connerie des gens, on ne peut pas l'arrêter", témoigne-t-elle.

Après les empoisonnements de Vauvert et Aubord dans la même communauté de communes, cette loi des séries est tout sauf un hasard pour Alexandra, habitante de Beauvoisin. "J'ai un border collie et un puggle. Je ne vais pas aller les promener, c'est stressant. On psychote un peu, on se pose des questions", confie-t-elle à RTL.

Aucune piste sur les origines de l'empoissonnement

Des questions que se pose aussi en boucle la maire de Beauvoisin, Mylène Kozak-Praha. "Les chasseurs mettent à boire pour le gibier tout l'été afin qu'ils aient de quoi boire, parce qu'on sait que la sécheresse, c'est terrible chez nous. Là, normalement, depuis début octobre, ils n'étaient plus remplis. Donc on ne sait pas d'où venait ce liquide. Est-ce que c'était de l'eau de pluie mélangée avec quelque chose ? Je ne sais pas", explique-t-elle.