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"Les rats nous sautent dessus" : à Mont-Saint-Martin, petite commune de Meurthe-et-Moselle, les habitants sont envahis par les rongeurs
À Mont-Saint-Martin, il y a deux fois plus de rats que d'habitants. Depuis l'installation d'un chantier de construction, le quotidien de ces résidents est devenu un enfer.
Des rats (illustration)
Crédit : Sanjay Kanojia / AFP
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2 rats par habitant. C'est le ratio qui s'applique à Mont-Saint-Martin, petite commune de Meurthe-et-Moselle, où les rongeurs font la loi. Depuis l'installation d'un chantier de construction, la population de rats a explosé. Selon un spécialiste, 4.000 espèces peuplent désormais cette bourgade située à la frontière luxembourgeoise. Un enfer pour les 2.000 habitants de Mont-Saint-Martin.
Allée des Violettes, dans le quartier le plus infesté, Alexandre se gare tout juste devant chez lui. "En voilà un, regardez la taille, il est énorme", note cet habitant au micro de RTL. Sous son pare-chocs, un rat de 33 cm. Malheureusement, cette scène est habituelle pour Alexandre. "Il y en a partout. C'est dégueulasse."
Des portes d'immeubles rongées par les rats
C'est pire un peu plus bas dans l'allée, devant l'immeuble où réside Nadia. "Dès qu'il commence à faire noir, les rats nous sautent carrément dessus", raconte cette locataire. Selon ses dires, les rats investissent les caves de l'immeuble et vont jusqu'à monter les escaliers de son bâtiment. Conséquence : mangées par les rats, les portes ne ferment plus.
La prolifération a débuté lorsqu'un chantier de construction d'un lotissement s'est installé à quelques mètres seulement du quartier infesté. "Les terrassements ont bousculé les rongeurs qui, du coup, sont sortis de leurs cachettes", explique le maire Serge de Carli, pour RTL. À cela s'ajoutent des habitants qui jettent de la nourriture au sol.
Le dialogue étant très compliqué avec le bailleur social responsable du chantier et propriétaire de tous les immeubles alentours, l'adjoint au maire, Patrick Lot, a fait appel à une entreprise de dératisation. Une opération d'éradication est prévue le 5 janvier. Mais le mal est fait : certains habitants cherchent à déménager.
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