"On ne pourra pas tuer tout un peuple" : sur RTL, Amine Kessaci, "épuisé", appelle à la mobilisation contre le narcotrafic

Un appel à la mobilisation à travers la France. Le samedi 21 novembre, Amine Kessaci organise à Marseille une marche blanche pour rendre hommage à son frère, Mehdi, abattu le 13 novembre dernier. Amine Kessaci lutte depuis plusieurs années contre le narcotrafic et appelle les Français à se mobiliser à ses côtés.

À la veille de cette marche blanche, Amine Kesssaci était l'invité d'Amandine Bégot dans RTL Midi, ce vendredi 20 novembre. "C'est important que tout le monde se lève demain, explique-t-il, notamment parce que Mehdi, 20 ans, qui préparait le concours de gardien de la paix, qui était mon petit frère qui avait deux ans de moins que moi, est tombé pour rien, tombé parce qu'il est coupable d'avoir été mon petit frère". 

"Si on veut garantir la sécurité de celles et ceux qui parlent, poursuit-il, si les gens sont touchés par cette histoire, sont émus par l'histoire de Mehdi, mon petit frère, les gens doivent se réveiller. Si on est des milliers à prendre la parole, si on est des milliers à être dans la rue, on ne pourra pas tuer tout un peuple". 

On doit être des milliers, des milliers, des milliers à se saisir de cette question.

Amine Kessaci sur RTL

Une semaine après la mort de son petit frère, cinq ans après celle de son grand frère, Amine Kessaci n'a pas peur. "Quoi qu'il arrive, mon petit frère ne me reviendra pas, assure-t-il. Mehdi a été assassiné et malheureusement, je ne pourrai plus jamais revoir mon frère de ma vie. Donc moi, la peur, ce n'est pas un sentiment qui m'habite. Mais ce que je veux surtout leur dire, c'est que toutes les mesures ont été prises, que tous les dispositifs de sécurité ont été pris en compte et que moi, je ne prendrai pas le risque de faire marcher des gens s'il y avait le moindre risque ou danger".

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"Ça fait un peu plus de cinq ans maintenant que je porte ça, rappelle-t-il, ça fait plus de cinq ans que j'alerte, pour interpeller, que j'ai écrit des tribunes, j'ai publié un livre il y a quelques semaines. Aujourd'hui, je suis épuisé. Je suis épuisé de tout ça. Et encore une fois, on doit être des milliers, des milliers, des milliers à se saisir de cette question".

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14/11/2025 à 12:51 - 07m09s