Nicolas Suppo s'est volatilisé le 15 septembre 2010. Ce jour-là, à la mi-journée, cet habitant d'Échirolles a quitté son lieu de travail et n'a plus jamais donné signe de vie. Une enquête est alors ouverte. Mais en avril 2014, faute d'indices nouveaux, la juge d’instruction en charge de cette affaire a clos l’information judiciaire.
Sept ans après, son père Yves Suppo refuse de baisser les bras. Il souhaite que l'enquête sur son fils soit rouverte, après les récentes révélations sur le profil de Nordahl L., mis en examen dans les affaires de la disparition de Maëlys ainsi que du caporal Arthur Noyer.
"J’ai écrit samedi (23 décembre) au procureur de la République de Grenoble pour demander la réouverture d’une instruction, au regard des nouveaux éléments liés à Nordahl L.. Il est soupçonné de faits si proches de la région grenobloise que l’on ne peut pas faire l’impasse sur ces recherches", déclare-t-il dans les colonnes du Dauphine Libéré.
Ce père de famille n'a semble-t-il jamais cru à une simple fugue. "Ses vêtements, ses valises, sa carte bleue, tout était là (...) Il n'était ni dépressif, ni fugueur. Il avait simplement traversé une période difficile après une rupture amoureuse", explique-t-il.
Face à ces nouveaux éléments, plusieurs familles réclament dorénavant la réouverture d'une enquête après la disparition d'un de leurs proches. Les parents d'Estelle Mouzin, disparue en janvier 2003, ont demandé une nouvelle procédure judiciaire. De même que les proches d'Adrien Fiorello, disparu en octobre 2010.
Outre ces dossiers, les enquêteurs ont déjà annoncé travailler sur certains dossiers des disparitions non élucidées dans la région. D'autres affaires, comme la disparition d'un jeune Belge ou encore la tuerie de Chevaline, sont aussi évoquées.
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