Natalité : l’année 2024 pourrait être la plus faible en nombre de naissances

La tendance se confirme dans l'Hexagone. Le nombre de naissances a reculé de 2,4 % en France sur les six premiers mois de l’année 2024 (un peu plus de 326 000 bébés), selon des données provisoires publiées jeudi 1er août par l’Insee. Le recul est visible dans l'ensemble des régions, précise l'Institut.

"Depuis le début de l’année, chaque mois, le nombre de naissances est bas mais proche des niveaux de 2023", souligne Didier Breton, chercheur associé à l’Institut national d’études démographiques (Ined). Les femmes en âge de procréer sont moins nombreuses et les couples ne se projettent plus forcément dans l’envie de constituer une famille, expliquent également les résultats de l'étude. 

Ce phénomène, si il venait à se confirmer, pourrait faire de 2024 l’année la moins fertile en terme de naissance, alors que 2023 était déjà passée sous la barre des 700 000 naissances pour la première fois depuis la fin de la Seconde guerre mondiale (678 000, soit – 6,6 %), dessinant la fin d’une exception française. Depuis 2011, le nombre de naissances a reculé chaque année en France, à l'exception de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid-19.