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Mort de Timéo : le procureur pointe la responsabilité des soignants

Le procès de la mort du petit Timéo se poursuit mercredi 23 novembre. L'enfant est décédé à 4 ans en 2015 des suites d'une erreur de prescription au CHU de Nancy. Le procureur a dénoncé la responsabilité du personnel hospitalier.

Un couloir d'hôpital (photo d'illustration)

Crédit : Thibaut Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Mort de Timéo : Les procureur pointe la responsabilité des soignants

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Samuel Goldschmidt - édité par Pierre Petitcolin

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Au deuxième jour d'un procès attendu depuis sept ans par les parents de Timéo, mort à 4 ans à la suite d'une erreur de posologie, le procureur de la République a insisté sur la responsabilité du personnel hospitalier. Le magistrat a dressé un réquisitoire implacable mercredi 23 novembre contre les trois soignantes jugées au tribunal correctionnel de Nancy.

En détaillant le cas des trois soignantes, le procureur a déclaré : "Le docteur qui a prescrit la colchicine s'est contenté de le faire oralement et de manière peu claire. Tous les participants à la réunion de ce jour-là n'ont pas entendu la même chose sur la dose préconisée." Le magistrat ajoute : "Elle aurait dû écrire sa prescription, comme elle en avait la possibilité, alors que le cas était complexe et que les soignants de l'enfant étaient majoritairement des internes en premier semestre."

Un an de prison avec sursis requis

Le réquisitoire s'est poursuivi sur la responsabilité du docteur et assistante cheffe de clinique. Ayant soutenu sa thèse de médecine, elle était la responsable hiérarchique des jeunes internes. Le procureur déclare à son sujet : "Elle s'est contentée d'un hochement de tête à l'énoncé de la prescription, alors que c'était un médicament qu'elle ne connaissait pas et qu'elle n'avait jamais utilisé."

Au sujet de la troisième personne mise en examen, l'infirmière qui a broyé les huit comprimés de colchicine dans un verre d'eau pour les donner à Timéo, le procureur ajoute : "Elle aurait dû vérifier, elle n'était pas une simple exécutante au sens du code de la santé publique." Le procureur requiert un an de prison avec sursis pour les trois soignants, ainsi que 50.000 euros d'amende pour le CHU "dont la mauvaise organisation a permis ce drame".

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