Mort de Jean Pormanove : "Ce qu'on a vu dans ces vidéos, ce n'est pas la vérité", affirme l'avocat de "Safine" sur RTL

Les images ont provoqué une onde de choc. Après 12 jours de direct sur une plateforme de streaming à être humilié, maltraité et roué de coups, le streamer Jean Pormanove est décédé lundi 18 août. Deux de ses partenaires de streaming sont pointés du doigt pour lui avoir infligé des privations de sommeil, des électrochocs par le biais de colliers pour animaux, ou encore des gifles. Les images étaient visionnées par des milliers de spectateurs. 

L'avocat de "Safine", l'un des partenaires de streaming de "JP Manove", Maître Tom Michel, affirme sur RTL que ces images diffusées en streaming correspondent à "du trash streaming" qui ne sont "que des mises en scène de mauvais goût". "Ce qu'on a vu dans ces vidéos, ce n'est pas la vérité", abonde-t-il. 

Il reconnaît cependant n'avoir "pas pu" lui-même "regarder l'ensemble des vidéos" dont la violence est particulièrement extrême et dit comprendre que l'on puisse "être moralement choqués". 

"La volonté d'aller toujours plus loin dans la violence simulée"

Maître Tom Michel assure que son client, Safine Hamadi, âgé de 23 ans, n'a pas infligé de violences à Jean Pormanove car il s'agissait de "scénarios". "200.000 personnes étaient abonnés à cette chaîne et avaient du plaisir à regarder l'ensemble des choses qui s'y passaient", précise-t-il.  

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Selon l'avocat, "il y avait des discussions orales sur ce qu'il se passait dans le live et la volonté pour eux d'aller toujours plus loin dans la violence simulée". Il tient aussi à rappeler que l'enquête qui est en cours depuis janvier "n'a donné, pour l'heure, aucune poursuite" et que les policiers "se sont aperçus que 'JP Manove' n'était pas du tout un homme qui était aussi faible que ce qu'on peut percevoir dans ces vidéos". 

Le partenaire de streaming de celui qui est mort en live dans son sommeil lundi "regrette" sa disparition et "la façon dont est perçu leur contenu et la prise en compte mondiale mais certainement pas sur ce qu'il se passait qui relevait du scénario".