Au lendemain de la découverte du corps d'Agathe Hilairet, cette joggeuse de 28 ans qui avait disparu le 10 avril dernier, les questions restent nombreuses. Le premier élément qui interpelle est l'endroit où ce corps a été retrouvé, juste en dehors de la zone où les gendarmes avaient mené d'importantes recherches, à quelques kilomètres seulement.
Pendant dix jours, les gendarmes ont ratissé 100 kilomètres carrés de terrain en se fiant aux habitudes de course de la jeune joggeuse et aux dernières données reçues par son téléphone portable, notamment par son application de running. Le terrain est très accidenté, boisé avec de nombreux points d'eau. La gendarmerie avait mobilisé d'importants moyens : jusqu'à 110 militaires, un hélicoptère, deux équipes cynophiles, des drones équipés de caméras thermiques...
Ces moyens n'ont donc pas permis de retrouver Agathe Hilairet, puisque son corps a été découvert par un promeneur dans un sous-bois qui n'a donc pas été fouillé par les gendarmes.
Meurtre, accident, suicide, toutes les hypothèses restent ouvertes, l'autopsie pratiquée n'a pas permis de déterminer les causes de la mort. Lors de ce premier examen, le médecin légiste n'a pas pu déceler d'éléments visibles apparents qui permettent de comprendre ce qui lui est arrivé. Ce n'est pas surprenant, après presque un mois de disparition.
Le corps de la jeune femme a été retrouvé en dehors de son parcours habituel, mais dans un rayon possible de sa capacité de course, donc il n'est pas exclu qu'elle courait là où elle a été retrouvée. Elle a pu faire un malaise, mais à ce stade il est bien sûr trop tôt pour le dire. L'intervention d'un tiers, la mauvaise rencontre n'est pas non plus exclue.
Les enquêteurs attendent le retour des analyses effectuées sur le corps de la jeune femme. Une autopsie plus poussée à la recherche d'éventuelles micro-lésions invisibles lors du premier examen qui pourrait permettre, par exemple, de déceler un infarctus. Une analyse toxicologique aussi est diligentée pour savoir si Agathe Hilairet a été droguée ou alcoolisée. Les gendarmes vont également analyser ses vêtements à la recherche, par exemple, d'un ADN étranger. La scène de découverte du corps, bien sûr, elle aussi est expertisée. Il s'agira de déterminer si elle a été ou non déplacée. En parallèle, les enquêteurs poursuivent les auditions, les vérifications. Depuis le 10 avril, 215 auditions ont déjà été réalisées, 900 renseignements vérifiés.
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