Disparition d'Agathe Hilairet : analyse du terrain, bornage... Comment l'enquête va s'orienter après la découverte de son corps

Le corps d'Agathe Hilairet, jeune femme de 28 ans portée disparue depuis le 10 avril, a été retrouvé à proximité de la ville de Vivonne (Vienne), le 4 mai. Pour RTL, François Daoust, ancien directeur de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale, explique la manière d'aborder cette nouvelle étape de l'enquête.

Vivonne, où vivait Agathe Hilairet, joggeuse disparue le 10 avril et dont le corps a été retrouvé le 4 mai 2025

Crédit : Philippe LOPEZ / AFP

AGATHE HILAIRET - François Daoust est l'invité de Yves Calvi

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Agathe Hilairet, 28 ans, était partie faire un jogging le 10 avril dernier. Elle n'est jamais revenue. Plus de trois semaines plus tard, le dimanche 4 mai, son corps a été retrouvé dans un sous-bois proche de la commune de Vivonne, où elle résidait chez ses parents. Pour le moment, les causes de son décès ne sont pas encore connues et les analyses complémentaires sont en cours.

Au micro de RTL, François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale, n'est pas surpris de la durée entre le moment de sa disparition et la découverte du corps : "Avec une zone aussi vaste, il arrive hélas que l'on ne trouve pas forcément les personnes disparues immédiatement.".

"Il sera intéressant de savoir si des personnes sont déjà passées par la zone de découverte, qui apparemment est en périphérie de la zone de recherche", ajoute-t-il. Si tel est le cas, François Daoust évoque la possibilité que le corps ait été déplacé "dans un deuxième temps".

Un corps retrouvé en dehors de la zone des recherches

Malgré une centaine de gendarmes mobilisés et un dispositif d'ampleur pour retrouver la joggeuse, dès les premiers jours qui ont suivi sa disparition, le corps a été retrouvé légèrement en dehors de la zone des recherches. La zone envisagée était "très large", explique François Daoust sur RTL. Et d'ajouter : "Quand on part d'un point fixe et qu'on fait 360 degrés, nous nous apercevons que cela fait des dizaines, voire des centaines de kilomètres carrés".

"La zone de découverte est tout aussi importante qu'une zone de crime", partage-t-il. Les enquêteurs vont ainsi se mettre à travailler sur cette zone en question, mais également "les zones élargies, avec tous ces chemins d'accès". Les traces retrouvées sur les lieux seront analysées, tout comme les téléphones qui ont borné dans la zone, les jours qui ont suivi jusqu'au moment de la découverte.

Les résultats définitifs de l'autopsie, qui n'a pour l'heure "rien révélée", répondront aux différentes hypothèses émises sur cette enquête. Après une première phase d'enquête pour disparition inquiétante, une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a été ouverte.

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