Des familles des victimes de la collision de Millas qui a fait 6 morts vont se constituer parties civiles à Marseille mardi 26 décembre. Elles vont également être reçues par le maire de leur village. Ces familles de victimes ont prévu d'écrire à Élisabeth Pelsez, déléguée interministérielle à l'aide aux victimes, ainsi qu'à Brigitte Macron pour évoquer les dysfonctionnements survenus lors de leur prise en charge suite au drame.
La représentante de l'État est revenue sur sa visite aux familles vendredi dernier. "Je suis allée à l'hôpital de Perpignan, j'ai rencontré des familles. Il y en avait encore qui étaient au chevet de leurs enfants qui sont en réanimation. (...) J'ai également rencontré une famille dont l'enfant est décédé", raconte-elle.
Sur la mère, à qui l'on venait d'apprendre la mort de son enfant, désemparée, a dû attendre seule pendant plusieurs heures avant de partir rejoindre la dépouille de son enfant située à Montpellier, c'est un problème "qu'il faut absolument prendre en compte" pour Élisabeth Pelsez, "mais je pense qu'on peut encore mieux faire."
La prise en charge des victimes dans un accident d'une telle ampleur est extrêmement codifiée. "On doit aussi réfléchir à la manière dont on peut convoyer les personnes qui doivent se rendre dans un autre hôpital et faire en sort qu'à l'avenir, nous puissions prendre des mesures pour que les personnes qui doivent se déplacer soient accompagnées", explique la déléguée interministérielle à l'aide aux victimes.