Meurtre de Stéphanie Fauviaux : l'énigme de la salle de bains

Le 24 mai 1995, Karine Dupont rentre chez elle derrière la gare de Lille-Flandres. Elle est accompagnée de deux amis, deux frères : Lylian Legrand, son futur beau-frère et Regis Legrand. Il est presque 17h30. Lorsqu'ils arrivent devant l'appartement au 5ème étage, ils trouvent la porte bloquée. Karine pense immédiatement à un cambriolage, puisque quelqu'un a sonné à deux reprises à l'interphone sans se présenter le matin même. Les frères Legrand forcent la porte.

Karine découvre le salon de l'appartement qu'elle partage avec Stéphanie Fauviaux intact. Les deux frères attendent qu'elle récupère ses affaires pour repartir en fumant des cigarettes et en prenant un café. Karine souhaite aller dans la salle de bains, mais elle est verrouillée à double tour. Ils se penchent pour observer l'intérieur par une trappe d'aération et voient un pied nu dépasser dans la baignoire.

Ils défoncent la porte et découvrent Stéphanie Fauviaux en peignoir gisant sur le rebord de la baignoire. Elle est morte. Les policiers se rendent immédiatement sur place. Ils ont très vite le sentiment que la thèse du cambriolage qui a mal tourné ne tient pas la route. Pour eux, c'est un familier qui se trouve derrière ce meurtre. 

Nos invités

Me Gildas Brochen, avocat des parents de Stéphanie
Franck Antson, correspondant RTL à Lille
Me Emmanuel Riglaire, avocat de Lylian Legrand
Hervé Guinez, chef d’état-major à la PJ de Lille. En 2012, il a repris toute l’enquête lorsqu’il était chef de groupe à la brigade criminelle de Lille

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