- 31m09s
2 min de lecture
Martin Ney, principal suspect dans le meurtre de Jonathan Coulom
Crédit : Cellule Disparition 44
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Le “Schwarzer Mann”. Nous sommes dans les années 1990, et ce nom revient régulièrement à la Une de la presse allemande. Celui d’un individu qui attaque des petits garçons la nuit, le plus souvent masqué. Et cet “homme en noir” va terroriser le pays pendant deux décennies.
Jusqu'à ce que son ombre plane sur la France lorsqu'en 2011 il devienne le principal suspect dans le meurtre irrésolu du petit Jonathan Coulom, retrouvé mort sept ans plus tôt dans un étang près de Guérande (Loire-Atlantique). Le petit garçon est retrouvé ligoté après avoir disparu de sa colonie de vacances à Saint-Brévin-les-Pins.
"L'homme en noir", Martin Ney de son vrai nom, a toujours nié être mêlé à cette affaire qui, pourtant, présente de multiples similitudes avec ses meurtres perpétrés en Allemagne. Et son profil colle parfaitement au profil recherché par les enquêteurs.
Tout commence en mars 1992 près de Brême, dans le Nord de l’Allemagne. Le petit Stefan Jahr, 13 ans, disparaît de son internat. Son corps est retrouvé cinq semaines après, enterré, les mains liées, à 30 km de là. Trois ans plus tard, c’est le petit Denis Rostel, 8 ans, qui se volatilise d’un camp de vacances. On le retrouvera étranglé au Danemark. Et en 2001, le lit d’un troisième enfant, Dennis Klein, est retrouvé vide au petit matin. Son corps sera découvert dans une forêt.
Trois disparitions, trois meurtres d’enfants qui font à l’époque cauchemarder les familles allemandes. Le pédophile s’introduit à plusieurs reprises, la nuit, dans des orphelinats, des colonies de vacances, voire carrément, dans les domiciles familiaux, dans les chambres de ses petites victimes.
Sa méthode est toujours la même. Il repère d’abord ses victimes : des garçons prépubères… blonds, au visage angélique, avant de les approcher une fois endormi. Les violences sexuelles, les agressions, et parfois les meurtres, suivent un schéma répétitif, presque rituel. "L'homme en noir" est prudent, et d’une froideur clinique.
Au total, une quarantaine d'enfants, âgés entre 9 et 13 ans, seront victimes de violences sexuelles. En France, pourtant, jusqu’à la disparition de Jonathan Coulom, personne n’a encore entendu parler de "l’homme en noir". Sept ans plus tard, outre-Rhin, ce pédocriminel et tueur en série va pourtant finir par être démasqué.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte