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Meurtre d'Antoine Belmonte : un suspect placé en garde à vue, 22 ans après les faits

Un homme a été interpellé ce mercredi 26 février pour le meurtre d'Antoine Belmonte, commis en 2003 à Pantin (Seine-Saint-Denis), dans le cadre d'une enquête du pôle "cold case" du parquet de Nanterre, a indiqué jeudi le ministère public.

Des voitures de police à Pantin, ville où résidait Antoine Belmonte (illustration).

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Mathieu Isidore & AFP

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Ce mercredi 26 février 2025, un homme a été interpellé pour le meurtre d'Antoine Belmonte, commis il y a 22 ans, à Pantin (Seine-Saint-Denis), dans le cadre d'une enquête du pôle cold-case du parquet de Nanterre, a indiqué, ce jeudi, le ministère public confirmant une information du journal le ParisienL'individu placé en garde à vue a été interpellé, le même jour, dans le Loiret. Une perquisition a été réalisée à son domicile. Des auditions sont en cours, dont celle du suspect", a indiqué le parquet.

"Les enquêteurs de la brigade criminelle de la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris ont interpellé un homme, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte du chef d'assassinat", a expliqué Valérie Courtalon, procureure par intérim de Nanterre, dans un communiqué. Le 10 janvier 2003, Antoine Belmonte, 53 ans, avait été tué d'une balle dans la tête alors qu'il regardait par l'œilleton de sa porte.

Les enquêteurs avaient alors envisagé que son meurtrier ait confondu l'homme avec un policier porteur du même nom. Cet autre Antoine Belmonte avait été condamné en 1995 à 5 ans de prison avec sursis pour coups et violences volontaires ayant entraîné, sans avoir voulu la donner, la mort d'un adolescent de 13 ans en 1992, lors d'une intervention de police, à Asnières (Hauts-de-Seine).

Quelques semaines avant sa mort, Belmonte avait été attaqué chez lui par un inconnu qui lui avait parlé de sa carrière de policier. Hormis le nom, les deux Belmonte n'avaient aucun lien. "Les investigations ne permettaient pas d'identifier l'auteur des faits" et "une ordonnance de non-lieu était rendue", a détaillé le ministère public.


En 2022, le pôle cold-case de Nanterre s'est saisi du dossier. "De nouvelles analyses, notamment génétiques, étaient réalisées à la demande de Nathalie Turquey, magistrat instructeur du PCSNE, lesquelles permettaient d'orienter à nouveau les investigations dès 2024", a ajouté le parquet.

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