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2 min de lecture
Barbara Coll
Crédit : Droits Réservés
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Le samedi 21 août 1993, il est 3h30 quand les deux agents de sécurité en poste à l'entrée d'une imposante villa dans la colline de Ramatuelle, décident de s'offrir une pause. Les vigiles décident d'aller fumer une cigarette de l'autre côté de la Route des Plages. Ils ne font que quelques pas et aperçoivent devant eux une forme humaine. C'est une femme qui gît allongée sur le dos, les bras raides, tendus vers l'arrière. Elle est totalement nue.
Les deux hommes pensent aussitôt à une touriste qui s'est offerte un bain de minuit puis s'est endormie. Ses yeux sont effectivement clos mais elle ne dort pas. Elle ne répond pas aux appels des vigiles. Le corps est glacé, elle n'a plus de pouls, la femme est morte.
La mort paraît tout de suite
suspecte aux yeux des enquêteurs même si la jeune femme ne porte pas de coups ni de traces de
piqûres. Elle a peut-être succombé à une crise cardiaque. Il va falloir
attendre quarante-huit heures pour connaître les résultats de l'autopsie. Le
décès, au regard de la rigidité cadavérique, remonte à 24 ou 36 heures avant
la découverte du corps.
Il s'agit d'une certaine Barbara Coll, 29 ans, de nationalité franco-britannique. Née d'un père anglais et d'une mère française. Elle travaille pour son propre compte à Paris en qualité de décoratrice. Barbara est bien connue à Saint-Tropez, un village qu'elle fréquente depuis des années.
A côté du corps de la jet-setteuse tropézienne, ses affaires sont pliées. Le cadavre a également été déplacé. Malgré cette mort suspecte, l'affaire, elle, est classée sans suite depuis 2013. "Le délai de prescription en France, c'est 10 ans. Ça veut dire que l'année prochaine, si il n'y a pas d'acte de procédure nouveau, le crime sera définitivement prescris", souligne Christophe Gautier journaliste, au micro de L'heure du Crime.
En 2000, son ancien compagnon, que Barbara Coll venait de quitter au moment des faits, avait été mis en examen pour "non-assistance à personne en danger" et "recel de cadavre".
Selon lui, celle qui enflammait les nuits de Saint-Tropez, aurait été témoin d'une transaction sur une vente d’armes destinée au Rwanda dans la propriété d'un riche homme d'affaires...
- Bernard Naranjo, détective privé
- Christophe Gautier, journaliste et rédacteur en chef à VSD
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