Des rafales qui atteignent presque 200km/h dans la soirée du vendredi 10 mars. Ce samedi 11 mars, le vent souffle toujours aussi fort sur le Var, les Alpes-Maritimes et la Corse. La Corse, où 3.000 foyers sont privés d'électricité. "C'était très, très fort, très violent. Cela nous a empêché de dormir", confie sur RTL, Corinne, une habitante de Cagnano. Et de poursuivre "On évite de sortir. Par contre, on n'a pas d'électricité. On nous a dit qu'il y avait de gros dégâts et que les équipes sont sur place pour réparer."
Ces rafales ont même réussi à surprendre. C'est le cas d'Ange-Pierre Vivoni, maire de Sisco, une commune du Cap Corse. Pourtant habitué au vent, l'édile parle d'une "nuit infernale". "On se demandait si les toits allaient tenir. Des containers de 4m3 plein ont été soulevés et sont partis au milieu de la route. Il a fallu faire intervenir des camions, avec des grues, pour les remettre en place. Ce fut vraiment une tempête."
Autre conséquence, cette fois-ci, sur la Côte d'Azur où 25 départs de feus ont été déclenchés, la sécheresse offrant un terrain propice aux flammes. Près de Grasse, trois feux ont été laborieusement fixés grâce à la mobilisation de 100 pompiers.
Le commandant Demarte continue d'appeler à la plus grande prudence. Il parle d'un vent "très virulent" avec une "végétation très sèche. Il y a quatre avions qui sont venus sur le feu. Ils n'ont pu faire qu'un larguage chacun tellement les conditions météorologiques étaient défavorables." "On est loin de faire du triomphalisme. On est sur le fil du rasoir", conclut-il.