1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Menaces, corruption, abus de pouvoir : les frasques de Roland Povinelli, le maire d'Allauch
2 min de lecture

Menaces, corruption, abus de pouvoir : les frasques de Roland Povinelli, le maire d'Allauch

Une plainte a été déposée contre lui par un journaliste après des menaces reçues. Plusieurs autres enquêtes pour chantage et abus de pouvoir ont été ouvertes.

Menaces, chantages, abus de pouvoir : les frasques de Roland Povinelli, le maire d'Allauch
Menaces, chantages, abus de pouvoir : les frasques de Roland Povinelli, le maire d'Allauch
Crédit : RTL
Menaces, corruption, abus de pouvoir : les frasques de Roland Povinelli, le maire d'Allauch
00:05:47
Menaces, corruption, abus de pouvoir : les frasques de Roland Povinelli, le maire d'Allauch
00:05:48
Isabelle Choquet - édité par Cassandre Jeannin

Ce vendredi 5 juillet, Libération a consacré un portrait à Roland Povinelli, maire d'Allauch, commune provençale de 23.000 habitants près de Marseille. Mix entre Georges Freche et Patrick Balkany à la sauce Pagnol, l'ancien sénateur socialiste, est un personnage haut en couleur, incontournable dans la région. 

Une plainte a été déposée contre lui par un journaliste de La Marseillaise. En mars dernier, Povinelli l'a appelé : "Je vais te crever moi (...), tu dois être un sacré 'pédé' (..). Attention à pas m’emmerder moi ! Je ne suis pas n’importe qui, renseigne-toi mon petit si tu veux vivre vieux !". Le parquet n'a pas donné suite mais le maire d'Allauch s'est fendu d’un communiqué pas franchement repentant : "Ceux qui me connaissent savent qu’une de mes particularités est de ne pas pratiquer la langue de bois et d’avoir le verbe haut", écrivait-il. 

En décembre dernier, en plein conseil municipal, Roland Povinelli s’en est pris aux "gilets jaunes" qu'ils considéraient comme des "grosses", des "grasses" à "prendre à coups de pied au cul". Excédés, ses opposants ont publié un enregistrement dans lequel on entend le principal concerné, alors en pleine campagne pour décrocher son septième mandat, proposer un deal à un jeune colistier FN convoqué dans son bureau. Il lui proposait "un emploi à la mairie" et "un T2" contre son désistement au dernier moment "avec quatre, cinq collègues". Le parquet a ouvert une enquête.

Mis en examen pour emploi de complaisance

Mais Roland Povinelli est aussi mis en examen pour une affaire d'emploi de complaisance. Entre 2009 et 2012, il a fait travailler sa belle-fille comme assistante parlementaire, moyennant 4000 euros par mois. Prescillia Povinelli est esthéticienne de formation, elle a confessé aux juges qu’elle n’était jamais allée à Paris durant cette période, "à part peut-être à Eurodisney", a-t-elle avoué aux enquêteurs. Auprès du sénateur, son rôle était de "lui prodiguer des soins du corps, des mains et des pieds" et des "conseils vestimentaires et capillaires". Il est aussi soupçonné de prise illégale d’intérêts. 

Roland Povinelli crie au complot : "Je m’en fous. Mon seul juge, c’est le peuple", a-t-il déclaré. Un peuple qui l'a réélu sept fois depuis 1975, parfois même au premier tour.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires

Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.