3 min de lecture

Médium, publicitaire, enseignant... Les étonnants profils des 10 personnes jugées pour cyberharcèlement à l'encontre de Brigitte Macron

Élu, galeriste, enseignant, médium, ou encore informaticien : huit hommes et deux femmes sont jugés, ce lundi 27 octobre, devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement sexiste à l'encontre de Brigitte Macron.

Brigitte et Emmanuel Macron, le 31 mars 2025

Crédit : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Médium, publicitaire, élu.. Les étonnants profils des 10 personnes jugées pour cyberharcèlement à l'encontre de Brigitte Macron

00:01:21

Sophie Neumayer

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Dix personnes sont jugées, à partir de ce lundi 27 octobre, à Paris pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron. Ils sont tous accusés d'avoir alimenté la fausse information selon laquelle l'épouse du président de la République serait une femme transgenre

Une infox qui a fait le tour du monde et est devenue virale aux États-Unis où Emmanuel et Brigitte Macron ont engagé cet été des poursuites pour diffamation contre la podcasteuse trumpiste Candace Owens, proche de la sphère conservatrice MAGA, connue pour ses prises de position antisémites et prorusses

Originaires de toute la France, les prévenus sont soupçonnés d'avoir tenu à l'égard de la femme du chef de l'État de nombreux propos malveillants sur son "genre", sa "sexualité", assimilant sa différence d'âge de 24 ans avec Emmanuel Macron à de la "pédophilie", selon le parquet de Paris. Seuls "les plus virulents" d'entre eux comparaissent, selon une source policière.  

Cyberharcèlement

Plusieurs des personnes jugées à Paris pour cyberharcèlement ont relayé des publications de l'influenceuse américaine aux millions d'abonnés sur les réseaux sociaux, et auteure d'une série de vidéos intitulée "Becoming Brigitte" ("Devenir Brigitte", ndlr). Comme cette Une détournée du magazine Time, où Brigitte Macron apparaît en "homme de l'année", assortie du commentaire "Excellent". 

À écouter aussi

Dans une autre publication, l'un des prévenus relaie la présence de "2.000 personnes" prêtes à aller faire du "porte-à-porte à Amiens (la ville du nord de la France dont le couple Macron est originaire, ndlr) pour y voir clair dans l'affaire Brigitte", promettant l'implication de blogueurs américains. 

Des prévenus âgés entre 41 et 60 ans

Le profil de ces accusés est éclectique. Sur les dix personnes qui comparaissent devant la justice, huit sont des hommes et deux des femmes. Ils sont âgés entre 41 à 60 ans. Parmi eux se trouvent un gestionnaire immobilier habitant dans les Alpes-Maritimes, mais aussi un élu de Saône-et-Loire, un galeriste parisien de 56 ans aux plus de 100.000 abonnés sur X ou encore un enseignant de Seine-et-Marne. 

D'autres profils sont moins surprenants puisqu'ils sont également attendus sur le banc des prévenus, des personnes déjà connues de la justice et des sphères complotistes. C'est le cas du publicitaire Aurélien Poirson-Atlan. Âgé de 41 ans, il est connu sur les réseaux sociaux, sous le pseudo de Zoé Sagan. Son compte X a été suspendu et il a fait l'objet de plusieurs plaintes. 

Autre prévenue : la médium de 51 ans sous le pseudo d'Amandine Roy, jugée pour avoir largement contribué à relayer la rumeur, selon laquelle Brigitte Macron n'aurait jamais existé et serait en fait son frère Jean-Michel. Elle n'a fait que "rebondir sur l'actualité", selon son avocate Maud Marian, ajoutant qu'"aucun message n'a directement été adressé à Mme Macron." 

Condamnée pour diffamation en première instance en septembre 2024 par la justice française à payer plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et 5.000 à Jean-Michel Trogneux, elle a été relaxée en appel le 10 juillet dernier. La première dame et son frère se sont pourvus en cassation contre cette décision. 

Cette riposte judiciaire en France, doublée d'une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n'ont cessé d'enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d'extrême droite. Plusieurs femmes politiques dans le monde ont déjà fait les frais d'infox à caractère transphobe, comme l'ex-Première dame des États-Unis Michelle Obama, l'ex-vice-présidente américaine Kamala Harris ou l'ancienne Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. 

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

En Direct

/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte